Liste non exhaustive des œuvres d’ici.

Une exposition permanente et surprenante. Une exposition dans les coins et recoins.
Un dragon en papier mâché, et pas des moindres, avec un regard et des dents. Il nous regarde. Il trône là ou Martine B. a pensé qu’il devait trôner. Au centre de notre table de travail.
Un cœur transpercé d’une flèche, pailleté. Des barbelés peints sur une fenêtre. Un masque de plâtre. La photo d’une fille-grenouille joufflue, dans un coin. Un dessin de cerveau-engrenage, à la craie jaune sur le mur bleu. Une règle dessinée à la craie, en très grand format, sur le mur. La mesure de l’amour, c’est aimer sans mesure, pense-t-on. Tokyo Hôtel barré et Sex Pistols pas barré. Le contour d’un corps. Un coussin sur un calque. Des cellules intimes intimistes. Des cages. Des toilettes dorés et un lavabo fleuri. Une peluche poussin qui a une horloge dans le ventre. Le style hippie, des mains, une fleur, rouges. Un mobile avec des mains. Un masque qui monte vers le plafond et se file en coton et en plume. Un rêve, peut-être. Un parapluie aux baleines en plumes noires. Un corset de plâtre et un habit de papier. Et des cartons à dessins et des cartons à dessins et des cartons à dessins, en veux-tu en voilà.
Une exposition infinie, il faudra penser à continuer la liste.

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