des pâtisseries

Troisième jour d’instantané à Zola Wattrelos. On y prend goût. On est gâté par Rachel qui nous a ramené des gâteaux aussi colorés que ses tenues vestimentaires. Aussi joyeux. Etoilés. Des petits gâteaux faits maison.
On se demande qu’est-ce qui fait que les gens nous offrent autant de gâteaux. Rachel aujourd’hui, Martine hier… On se souvient aussi des cookies d’Anne-Charlotte, quand on était à Guyancourt. On pense à Dorothée qui raconte – dans notre spectacle les Atomics – qu’on nous offre très souvent des pâtisseries, et que c’est gentil, mais que c’est pas parce qu’on danse qu’il faut nous offrir des pâtisseries. Elle dit, les veillées, c’est du gâteau.
Il y a encore du soleil. Calme ambiance parce que hier soir, pour beaucoup d’entre nous, c’était la soirée boulot. Montages, retouches d’images, préparation des textes. Et il fallait être à pied d’œuvre ce matin. Un peu de fatigue qui se laisse oublier dans le plaisir d’être là. Le groupe des lecteurs constitué par Martine B. est arrivé. Ils travaillent avec Didier. Lecture des textes. Dans la deuxième salle d’arts plastiques.

les beaux beaux lions

On a fait plein d’interventions dans plein de classes depuis hier matin. Cet aprem, on s’est rendu compte que la classe dans laquelle on intervenait avait déjà tout fait, et même parfois deux fois. les portraits, les questions, les photos et tout. oh ben zut qu’est-ce qu’on va faire ? On s’est dit, hop impro, ou même pire, on s’est dit, on va les faire improviser. On a dit aux élèves, on a déjà proposé plein de règles du jeu, vous voyez le principe, alors c’est à vous.
Imaginer un autoportrait collectif.
Aller chercher un accessoire au studio.
Sarah prend les chose en main.
Un masque de lion.
Profil, face.
Et puis un protocole photo tout en contre plongée. Un cercle. Et enfin des petites saynètes à deux.

Ces rêves d’élèves

Martine montre les montages à Guy. Jérémie monte Godot.
Didier fait les rêves dansants avec Anne-Charlotte. Ces rêves d’élèves. Ces histoires, souvenirs, qu’ils racontent comme on l’avait vu et aimé dans le film sur Pina Bausch. Assis en ligne. Passer la parole avec la caméra, un flux de souvenirs parcellaires, un bruissement d’anecdotes.

un instantané

Pas-de-couloir. Jérémie a rencontré plein d’élèves et leur a demandé de poser trente secondes dans un endroit du lycée. Images de perspectives, de présence. Être soi ici, et maintenant. Et puis Jérémie a rediffusé ces images sur un écran, dans l’endroit même où il les avait tournées. Être là, soi, à un autre moment, comme transféré dans le temps. Comme dans un miroir. Fixé. Un instantané.