il y a

Il y a deux sculptures de bronze dans la pelouse de l’entrée, il y a le collège dans le lycée. Il y a les bâtiments, les étages, les escaliers. Il y a les récrés dansées, très participatives, une équipe se forme. Il y a les petites classes et le petit lycée. La sortie cinéma. Il y a Roubaix, roubaisien, roubaisienne. Il y a les photos dans les toilettes, il y a Antigone-Melissa et ses acolytes. Il y a Margaux, Sofia, Arthur, et tout. Il y a le il y a franco-arabe, et le dessin sur la main. Il y a les conversations, pour se présenter, pour se rencontrer. Il y a Delphine. Il y a Laurence. Il y a Maggie et les portraits citations. Il y a le froid et les épaisseurs de vêtement. Il y a la cantine, d’ailleurs, c’est l’heure d’y aller, à la cantine.

rebondir

Deuxième jour. A neuf heures dans les classes, déjà. Ici, à Van der Meersch, faut savoir rebondir et improviser. Pas toujours facile à neuf heures mais hop. Ce matin, une classe de huit dont trois avaient déjà fait les questions et deux qui ne voulaient pas être filmés. Ça ne laisse pas une marge de manœuvre folle, alors hop rebondir et proposer le protocole photo. Ça marche bien. Photo dans la classe, dans les toilettes, sur la rampe d’escalier et sur les marches, au CDI, petite mise en scène autour de la lecture, et puis sur le sol. Chacun des six met en scène les autres. C’est Margaux qui commence, malgré la timidité générale, mais ça débloque tout le monde, ça donne des idées à chacun, et plus ça avance, plus la mise en espace est précise et le cadre calculé.

antigones, on n'a pas de chance

Antigone. Antigones.
Cindy. Zacchari. Alix. Célina. Mélissa. Sory. Angelo. Ines. Naïssa. Abdelnour. Pauline.
Des Antigones.
Je veux tout et tout de suite et que ce soit entier ou alors je refuse.
A quoi elle ressemblerait, à priori, cette Antigone ? A Mélissa. A l’unanimité.
Mélissa est Antigone. Elle dit Je suis Antigone, et tout les membres de ma famille sont morts, même moi, c’est dire à quel point on n’a pas de chance.

Il y a des beaux moments

Liza, Anissa, Romaïssa, Kenza, Zacchari, Mohamed Ali, Essadia, Yamina.
Classe d’arabe. Apprendre l’arabe littéraire pour faire plaisir aux parents, à la famille, ou alors pour son propre plaisir, ou alors parce que c’est une langue maternelle. On s’est dit qu’on pouvait jouer un il y a version bilingue et trois scriptes ont noté le il y a de la classe en alternant l’arabe et le français. et puis calligraphie. Il y a. calligraphie de prénoms. Et même dessin, sur la main, de motifs floraux. C’était un moment très agréable.

Au Lycée Van der Meersch, il y a un stade, il y a des professeurs, des classes, des cours, il y a des poses trop courtes, des choses que j’aime, comme le foyer, comme l’autonomie, des choses que j’aime pas, comme la déco. Il y a une piscine de 80cm et clac dans le mur. Il y a des élèves nerveux et des profs bofs. Il y a des tables tagguées au tipex, il n’y a pas de manga, pas de divertissements. Il y a des laboratoires