Chantiers Nomades 2013
Les fiches
Désaccord
chantiers nomades (9)
Comment se débarrasser de quelqu’un qui vous a fait beaucoup de mal ? On a commencé le temps des improvisations par ça. Par deux, comme une discussion. Au cours d’un déjeuner sur l’herbe. Ou accrochées à l’envers sur le fil de fer comme du linge qui sèche. Ou comme dans Dogville de Lars van Triers au milieu de briques qui délimitent l’emplacement d’une maison. Ou à la table d’un bistrot. Ou face au public à la façon de Sade dans les 120 Journées de Sodome. Ou sur un mode plus baroque, deux personnages à la gestuelle surréaliste. Baroque et burlesque. Ou s’adressant à une amie de bons conseils qui livrerait le corps aux cochons. Souvent il a été question de castration…
Ensuite on a repris la danse des Dames et le trio.
On a fini par une séance de massage.
Dès demain il nous faut nous consacrer entièrement au montage.
Marie-Lis
Les robes
Le déjeuner sur l’herbe tourne mal
Une ménine
chantiers nomades (8) -aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie-
Plus de temps à perdre. Les journées sont comptées. Faut profiter maintenant. Penser à la formation et au spectacle de fin de stage. Inventer de nouvelles propositions et revenir sur ce qui a été fait. Faut il apprendre par c-o-e-u-r certains textes ? Renouveler le stock de matériel même s’il y a fort à parier qu’on aura assez de briques puisqu’on s’en était procuré plus de mille. Continuer à alimenter le blog de photos qui donnent bien à voir ce qu’on fait. Toujours faire bien attention de ne pas se prendre une brique sur la tête. Et puis revisiter tout ce qu’on a fait. Remonter au début. Comparer avec les premières intentions. Aller de l’avant et faire le parcours inverse. Pour construire avec sincérité le spectacle du stage. Faire parler les briques, les mettre à nu. Faire tomber le vernis, faire tomber le crépi.