vendredi 18h fast food porte nord bruay

Tout un tas de courses à faire pour préparer le labo qui a lieu dans une semaine. Des lessives à faire. Réserver des trains et des gîtes. Renouveler la pharmacie.. On voudrait revenir à ce qu’on a fait sur les Sublimes et Base 11/19, donc ça demande pas mal de matériel. Et de matériau. Des rouleaux de carton ou de plastic à bulles. De la farine. Du ketchup. De la ficelle… Et de mettre en place toute la technique pour installer les agrès de cirque ( en particulier deux cordes volantes ). Le 11/19 ne permet pas qu’on accroche trop de poids à la charpente donc il faut monter des échafaudages et des barres suspendues pour que ça tienne. Le labo réunira une quinzaine de personnes pendant une petite semaine. On aimerait faire une petite présentation le dernier soir de notre recherche (vendredi 5 août à 19H). On va travailler sur le mélange de théâtre, de cirque, de danse et de vidéo. Qu’est ce qui peut bien nous empêcher de continuer cette recherche?

ostende

On voyait les chevaux d’la mer/Qui fonçaient la tête la première/Et qui fracassaient leur crinière/Devant le casino désert/La barmaid avait dix-huit ans/Et moi qui suis vieux comme l’hiver/Au lieu d’me noyer dans un verre/Je m’suis baladé dans l’printemps/De ses yeux taillés en amande/Ni gris ni verts, ni gris ni verts/Comme à Ostende et comme partout/Quand sur la ville tombe la pluie/Et qu’on s’demande si c’est utile/Et puis surtout si ça vaut l’coup/Si ça vaut l’coup d’vivre sa vie/J’suis parti vers ma destinée/Mais voilà qu’une odeur de bière/De frites et de moules marinières/M’attire dans un estaminet/Là y avait des types qui buvaient/Des rigolos des tout rougeauds/Qui s’esclaffaient, qui parlaient haut/Et la bière on vous la servait/Bien avant qu’on en redemande/Oui ça pleuvait, oui ça pleuvait/Comme à Ostende et comme partout/Quand sur la ville tombe la pluie/Et qu’on s’demande si c’est utile/Et puis surtout si ça vaut l’coup/Si ça vaut l’coup d’vivre sa vie/On est allé, bras d’ssus bras d’ssous/Dans l’quartier où y a des vitrines/Remplies de présences féminines/Qu’on veut s’payer quand on est saoul/Mais voilà que tout au bout d’la rue/Est arrivé un limonaire/Avec un vieil air du tonnerre/A vous faire chialer tant et plus/Si bien que tous les gars d’la bande/Se sont perdus, se sont perdus/Comme à Ostende et comme partout/Quand sur la ville tombe la pluie/Et qu’on s’demande si c’est utile/Et puis surtout si ça vaut l’coup/Si ça vaut l’coup d’vivre sa vie/

penser le labo avec léo ferré

Maintenant il faut penser au stage qui a lieu dans dix jours. Et puis penser à la brique le petit spectacle qu’on fait en septembre pour les journées du patrimoine qu’on doit jouer huit fois sur deux jours. Du pain sur la planche. Pas oublier de faire une pause. Puisque c’est les vacances. Juillet et août, c’est les vacances. Je suis allé hier à la Porte Nord à Bruay pour faire une ballade entre Bruay, Fouquereuil et Gosnay, il y a autant de monde que d’habitude sur la zone commerciale. J’y retournerai tout à l’heure. Je ferai peut être un détour par Emmaüs. Ou Annezin. Ou j’irai à Auchel. Ou à Houdain. A Barlin, impossible de rejoindre Intermarché en venant de Bruay, c’est en travaux. Faut faire un détour par Noeux les Mines. C’est l’occasion d’aller acheter des accessoires dans ce magasin incroyable sur l’artère principale de la ville. Un magasin qui déborde de partout. A peine la possibilité de se retourner. Et prendre un verre au Café PMU. Et j’irais à Rebreuve aussi en milieu d’après midi. A moins d’aller à l’expo des jeunes artistes du Fresnoy à Tourcoing. Mais je dois être à Rebreuve cet après midi. Et à Ostende (avec Léo Ferré) la semaine prochaine. Penser le stage.

la trace

Un livre. Un film. On va faire des journaux. Pour chaque village on va publier le journal du portrait de village. A Maisil les Ruitz, Ruitz, Houchin et Hinges, Locon et Fresnicourt, Rebreuve Ranchicourt. On va le faire en collaboration avec les villages et Culture Commune. On peut demander un coup de main à Artois Com. Un journal comme celui qu’on a fait sur le 11/19. Qui rappellerait notre présence, notre résidence, nos rencontres. On publierait tous les articles parus sur le blog et les photos. Une idée de la compagnie qu’on vient d’avoir à l’instant en rédigeant cet autre article sur le blog. Mais à l’origine c’est une idée du Grand Bleu, à Lille. Une publication réalisée par le Grand Bleu après nos premiers portraits de quartiers sur l’agglomération lilloise. On a repris l’idée sur le 11/19, en publiant les articles des Veillées faites à la Base 11/19, pour rappeler notre présence aux habitants du quartier puisqu’on est très souvent dans d’autres villes, d’autres quartiers, d’autres villages tout au long de l’année. Cette fois, ce serait comme une suite aux portraits de villages. Comme une trace. Seules les traces font rêver.

être libre

Quinze jours de pause avant de reprendre début août. On a fini nos portraits de village. Fresnicourt et Rebreuve Ranchicourt ont remplacé Beugin, Bajus et La Comté qui étaient prévus début avril. C’est le même secteur, ou à peu près. C’est rural en tout cas. Même si ici et là bas on trouve des chemins cavaliers, ces anciennes lignes de chemin de fer des trains qui convoyaient le charbon du temps des mines. Ces voies sont pour beaucoup réhabilitées en chemins de randonnées. Hier à Fresniscourt pour marquer le point final de la Smob avait lieu une randonnée photo sous la pluie et dans le vent et un rendez vous à la salle chez nous pour visionner toutes les photos. Précédé par un concert, piano électrique et guitare. Stéphane et Romain de Culture Commune ont assuré l’organisation de cette manifestation avec tellement d’engagement et d’enthousiasme après des semaines et des semaines de travail sur tout le territoire d’Artois Com. qu’on se demande où ils puisent cette force d’agir. On comprend tout à fait que dans les portraits citations (première séquence du film spectacle des portraits de village) Stéphane ait choisi cette citation là, il faut choisir entre se reposer et être libre.