Actualité
La vie sous le chapiteau
Pendant qu’une partie des Turbulents répètent la partie Trapèze du spectacle, Rudy passe avec une échelle. Pendant que les musiciens jouent, Fatia passe avec André qui vient d’arriver. Pendant que les plasticiens dessinent, Brahima traverse la piste. Les portes s’ouvrent, quelqu’un passe, on amène des costumes, on repart chercher quelqu’un, les portes se ferment, la répétition continue. Les portes se rouvrent, Alexandar veut changer de pantalon. Les portes se referment. Il revient et veut téléphoner à sa mère. Pendant ce temps, Rémi passe avec une blouse blanche et un cahier. Didier regarde la construction du numéro de trapèze. Pendant ce temps, Sophie veut faire une pause. David joue du piano.
Tout le monde est imperturbable, chacun continue la tâche qu’il est en train de faire.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur
Tout le monde change de visage
Béné, le froid et les portraits
Malgré le froid, Béné est au taquet et installe son petit studio pour faire les portraits des Turbulents. Ces portraits seront transformés cet après-midi avec des incorporations d’images de matière naturelle telles que l’eau, le sable, la terre. Béné, c’est une magicienne des images…On attend impatiemment de voir le résultat.
Philippe Duban, le directeur qui mange
Et oui, même Philippe Duban mange le midi au petit chapiteau. Tous les midis, nous mangeons ensemble les repas préparés par l’équipe cuisine des Turbulents. C’est un moment agréable où nous pouvons nous réchauffer et discuter tous ensemble. Les plats sont équilibrés même si Franck nous dit qu’il ne vaut mieux pas savoir ce qu’il a mis dans la soupe d’hier midi. On croit qu’il nous fait marcher, ce devait être de simples lentilles corail.
Cyril et Thomas regardent les improvisations des autres
Danser dans la lumière…
Danser dans des chaines
L’idée est simple mais l’idée est belle. On a installé une toute petite boite noire où l’on demande à nos amis Turbulents de venir danser. Je ne vous dit pas pourquoi, ni ce que cela donnera mais les images seront nos « effets spéciaux » du spectacle. Dans tous les cas, c’est très beau de voir ces danses très libres enfermées dans cette toute petite boite. Un endroit limité de liberté totale. C’est pile dans le thème quand on travaille sur l’enfermement et la liberté. Ce matin, la boite était noire et les danses timides. Cette après-midi, la boire nous offre une lumière blanche éclatante, la musique change le ton et les membres, les corps se lâchent.
Lundi matin, on a déjà nos habitudes
On prend vite des habitudes avec nos ami.e.s des Turbulents. Tous les matins, Didier attend Marie au café Pereire afin de faire le point avant d’aller aux chapiteaux. Alexandar rejoint Didier tous les matins pour boire son café. Marie arrive, Alexandar fait toujours semblant de se cacher sous son chapeau. Marie fait semblant de ne pas le voir, on rit puis on part ensemble pour faire les 10 minutes de marche qui nous sépare des chapiteaux où tous les lundis matins, une réunion de présentation de la semaine des Turbulents a lieu. Ce matin, on présente Bénédicte qui est arrivée pour une semaine consacrée aux images du spectacle Trouble.