Prendre sa place (thème d’improvisation)

Cette place ne se mesure pas à la hauteur des valeurs boursières.
Cette place ne se mesure pas à la hauteur de la production potentielle de l’être et à l’intensité de son rythme cardiaque.
Cette place n’est en rien une valeur d’ajustement pour un tableau excell de comptable ou d’administrateur.
Lulu aurait pu être cosmonaute ou haut militaire. Il a tout foiré.
La vitalité pour prononcer que quelque chose est possible dans l’ordre de la transformation des choses,
il l’a trouvé là, sur une île dont il est impossible de mesurer l’étendue un volcan ne s’enchaine pas et sa croissance est en constante effervescence.

Oh non, Lulu n’est pas devenu panthéiste ou New Age.

Oh non, le projet de Lulu ne se situe pas dans le choix d’une vie contemplative et fusionnelle avec la nature.

Il a juste répondu à la question: Voilà comment je voudrais vivre.
Lulu n’a pas dit qu’il ne voulait plus de ce monde.

J’ai juste dit: je m’en moque de votre vie liquide qui fuit par tous les pores des peaux du monde.

Le seul projet de Lulu, c’est d’avoir compris qu’il y a des fuites qui sont bonnes à prendre.

Extrait de The Lulu Project de Magalie Mougel

 

Dernier échauffement de la semaine

Dernier échauffement avant les repos compensateurs pour les Turbulents. Quinze jours de travail intensif où tout le monde a tenu le coup. Didier et Marie reviendront le 19 mars pour quinze jours encore. « C’est un lundi, c’est un lundi » dit Thomas. Didier est triste de partir et Alexandre l’engueule en lui disant de se ressaisir. On est pas là pour rigoler, un peu de professionnalisme comme dirait Arnaud. Il faut prendre de la DISTANCE, Didier, TRANQUILLE.

Jeudi dans le chapiteau Turbulents

La vie, c’est le mot juste pour décrire ce qui se passe toute la journée dans le grand chapiteau. En plus, des micros-événements, les répétitions sont denses et riches, la matière de plus en plus conséquente et parfois totalement imprévue. Parfois, ça dérape: hier, le son de la musique a emmené tout le monde au côté d’Olivier qui improvisait sur scène et tout le monde a dansé 5 minutes ensemble pour le fun et pour se réchauffer. On a fait pas mal d’improvisation: danse, théâtre, musique, clown, nos ami.e.s Turbulents ont de nombreux talents. Et on a regardé en fin d’après-midi les images des trois premiers jours. Elles sont belles, poignantes, étranges.