Didier et Marie sont revenus des Turbulents vendredi soir et attendent la prochaine étape de travail en avril.
Retour à la base donc où ce mardi commençait la résidence de Guy et Marie B à la Fabrique théâtrale.
Un projet qui se nomme pour l’instant: « Wish you were here »…
Une recherche autour de la mémoire, de l’histoire, du travail, du milieu culturel, des personnes rencontrées tout au long d’une carrière, etc.
Un travail en construction, au tout début…
Vous pourrez venir jeudi 12 avril à 19h à Loos-en-Gohelle pour une sortie de fabrique. Il y aura en même temps une sortie de fabrique de Magali Mougel, auteure-compagnon de Culture Commune. ça va forcément être une chouette soirée.
Actualité
Point de suspension et cuisses de mouche!
Mes opinions sur le théâtre. Ce que j’ai toujours trouvé de plus beau dans un théâtre, dans mon enfance, et encore maintenant c’est le lustre, – un bel objet lumineux, cristallin, compliqué, circulaire et symétrique. »C.Baudelaire
Jeudi soir: fin de journée: ambiance captée
“Ecouter est une attitude du coeur, un désir authentique d’être avec l’autre qui attire et guérit à la fois.”
On avance: jeudi et vendredi. C’est le montage de la deuxième partie du spectacle. On recommence, on recommence les mêmes scènes qui progressent. Cela demande beaucoup de concentration à nos ami.e.s Turbulents mais le travail est là et on garde une ambiance de travail détendue et volontaire.
Il y a des moments poétiques. Ce n’est pas facile la poésie, c’est une question d’équilibre. Il y a des moments drôles. C’est n’est pas facile l’humour, c’est une question d’équilibre. Il y a des moments plus sombres. C’est pas facile non plus. Tout cela, nous donnera, on le souhaite, un spectacle à l’image de nos rencontres aux chapiteaux: intenses, complexes, sincères, infiniment humaines et entières en tout cas.
On se faisait la réflexion à soi-même hier soir en rentrant: c’est bien cela qui se passe aux chapiteaux, on lie des relations qui semblent plus vraies, plus dans la vie, plus dans la terre et faire, parfois, la transition parfois avec, par exemple, un pot de première très institutionnel et formelle demande une réadaptation et nous force à nous demander si nous n’aurions pas à réfléchir sur nos comportements dans le milieu culturel: pourrions-nous être plus simples et plus authentiques?
Aux chapiteaux, on travaille la langue, chacun sa manière!
Parce qu’on est trop nombreux pour être parfaits…
On parle beaucoup des Turbulents, d’HVDZ et de la création mais on parle plus rarement de toute l’équipe qui travaille tous les jours pour les Chapiteaux. Ils ne sont pas sur scène mais sont indispensables à l’équilibre du lieu. Nous n’avons pas encore réussi à tou.te.s les prendre discrètement ( ou moins discrètement) en photo mais on vous présente pour le moment:
MANON: jeune stagiaire fraichement arrivée.
LILIAN: stagiaire également mais en reconvertion professionnelle
LAURENT: éducateur permanent
NADIA: chef éducatrice
GUENOLE: éducateur-clown
REMI: couteau-suisse
FRANCK: chef cuisinier
RUDY: régisseur