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On est plein. L’équipe s’agrandit encore et encore. Cléa et Eric nous ont rejoints. Ils ne pouvaient pas être là, la semaine dernière, à Bois Blancs, parce qu’il préparaient et inauguraient une exposition de leur travail plastique, à Paris. Cléa et Eric sont artistes. Ils travaillent avec nous sur ces trois quartier, et proposeront une expo au Grand Bleu, le 27 avril. On les avait déjà rencontrés à la base 11/19, notre base, notre QG permanent. Il y avait, l’année dernière, une expo collective sur la mine – COAL – où Cléa et Eric présentaient une œuvre magnifique : des gaillettes tournantes qui, comme un disque, dégageaient des sons à travers des petites piques reliées à des petits hauts-parleurs. Ça faisait un bruit de travail. Une symphonie de mineur. Ici, ils feront encore une œuvre sur les quartiers, ils inventeront une forme. On est impatient de savoir quoi, de voir ça.
Dans la grande équipe, il y a aussi Julie, qui est venue nous rejoindre pour la journée. On a rencontré Julie à Bois Blancs, où elle travaille au Centre Social. C’est sa semaine de congés et elle voulait voir comment on travaille. Bienvenue.
Il y a aussi Antoine, notre stagiaire, et puis Anne-Sophie et Anne, du Grand Bleu, qui nous suivent et nous devancent, qui préparent notre venue à chaque fois et sont aux petits soins. Comme le bureau d’HVDZ, qui depuis tout là bas, depuis la base 11/19, nous aident et nous préparent tout bien. Olivier, Maggie, Sandrine.

Arrivée à l'Aventure, direction Lionderie

Arrivée au théâtre de l’Aventure. Didier et Martine sont au premier rendez-vous pendant qu’on installe le QG dans les loges du théâtre.
C’est un lieu vivant ici. On est accueilli par Laure, qui nous présente les lieux, puis Rachid arrive. On fait connaissance autour d’un café. Des dames arrivent pour un atelier.
Anne, du Grand Bleu, nous montre sur le plan notre zone d’intervention. Rue de Flandre, rue d’Artois, rue de Picardie, rue d’Alsace, rue de Lorraine, rue de Normandie, et aussi, et surtout, rue de la Lionderie, rue Ampère et la rue Edison, qui tourne sur elle-même.
On va aller faire du porte à porte, partir à (de) l’aventure et découvrir le quartier.

merci, merci, mercis

Quel plaisir ! La salle avait une taille parfaite. Il y avait du monde. On a été bien accueilli, et puis il y a eu des questions, des avis, une discussion collectives et plein de petites discussions ensuite, autour d’un verre, ou autour de la soupe chaude qu’avaient préparé les filles du Grand Bleu. Anne et Anne-Sophie ont été, tout au long de la semaine, très présentes et très investies. Et Agnès est venue nous voir souvent.
Au spectacle, dans le public, on a eu le plaisir de revoir des animateurs du Chalet, des filles du foot, une prof du lycée Monnet, Annie, Françoise, Marc, Julie et encore beaucoup de monde… comme à chaque fois, on voudrait rendre deux mercis pour un reçu, dire à quel point on a eu de plaisir dans toutes ces rencontres. MERCI, MERCI, MERCI encore…

bug, post-synchronisation, et puis tout là-haut c'est parti.

Répétition puis repas, puis répétition, et avant d’accueillir le public, il faut qu’on fasse la post synchronisation du son de la carte blanche des labos de décembre, parce qu’il y a eu un bug de son dans la captation. Dans le rôle de Camille, Sandrine, dans celui de Charlotte, au pied levé, Anne-Sophie, dans celui de Marie, Martine, Flora sera Dorothée et Olivier fera Hervé. On pense bien fort à eux, avec qui on a fait ce labo de recherche en décembre.
Le public va rentrer, on range nos affaire dans nos cantines, on grimpe sur l’estrade, puis sur les hauts tabourets. On se perche tout là-haut, c’est parti.

mutations urbaines

La répétition du matin a été interrompue et suivie par une longue conversation sur les mutations urbaines et suburbaines, sur leurs origines politiques et économiques. D’où vient ce schéma qui se répète de ville en ville ? Arrivée massive des classes moyennes dans les quartiers populaires, expulsions camouflées des plus démunis vers des zones périurbaines toujours plus lointaines. D’où ça vient ? de l’économique ? du politique ? des deux sans doute, puisque le politique, aujourd’hui, est bien plus lié à l’économique qu’au social…
C’est après avoir vu l’interview de Marc Leblanc, c’est en parlant des Bois Blanc – où les interrogations sur l’urbanisme sont de plus en plus centrales – qu’on en est arrivé à se poser, aujourd’hui, toutes ces questions.