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on est plein / somos muitos

Pronto. Há tempos que estamos preparando essa “veillée”. E finalmente chegamos. São Paulo. Jardim Pantanal.
O primeiro dia foi muito legal, fizemos muitos encontros. Foram tantas coisas que temos a impressão que estamos aqui há séculos! Ivan veio buscar-nos no aeroporto. Encontramos Ricardo, Jussara e o outro Ricardo no hotel. E tudo isso apenas ontem a noite…
Encontramos também com Howard, que antes de vir à São Paulo passou pela Argentina, onde viu Alex e Fred, nossos amigos acrobatas que atuam em Buenos Aires. Hoje de manhã a turma aumentou ainda mais, agora estamos quase todos aqui.
Tamires, bailarina. Rubia e Rodrigo, duo de mão a mão. E também Isabelle e Paulo, nossos tradutores. E Júlio.
Uma super turma.

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Ça y est. Depuis le temps qu’on la prépare, cette veillée. On y est. Sao Paulo. Jardim Pantanal.
La première journée a été riche riche de plein de rencontres, déjà. Quel accueil !
On a l’impression que l’avion, l’arrivée, c’était il y a des siècles. Avec Yvan, qui est venu à l’aéroport, et Ricardo, et Jussara, et l’autre Ricardo, qui sont venus à l’hôtel. C’était hier soir.
On a retrouvé Howard, qui a fait un détour par l’Argentine, qui a vu Alex et Fred, nos amis acrobates, jouer à Buenos Aires.
Ce matin, l’équipe a grossi encore, on est presque au complet. Tamires, danseuse, Rubia et Rodrigo, duo de main à main. Et puis Isabelle, et Paulo, nos traducteurs. Et Julio.
Une sacrée équipe.

mardi 24 juin 2009

Olivier fait rire les gens, va savoir pourquoi, moi, je dis que c’est parce qu’on dirait un scandinave.
On a descendu la rue de la fosse et tourné dans la rue Saint Pierre.
Il faisait beau et chaud, et on a vu dans son jardin un homme à l’ouvrage, sa femme sur une chaise au soleil le regardait.
Ils nous ont dit qu’ils connaissent Culture Commune, et le site 11/19. En tout, il a fait 34 ans de fond. Il a travaillé en partie au 11/19, au 9 de Lens, et aussi à Avion. Il nous raconte qu’en tant qu’ancien mineur, il a été interviewé par Isabelle Demailly, au temps où elle récoltait la mémoire à Culture Commune. Ils sont tous les 2 en accord pour dire que c’est une fille charmante, et que chaque fois qu’elle est venue avec son équipe, qui filmait et enregistrait, ça s’est toujours bien passé, « 4 cassettes ils ont filmés ! » me dit – il. Il était syndiqué, et s’intéressait beaucoup aux problèmes de la sécurité au fond de la mine. Il est allé en Pologne du côté de Katowice, quand il nous raconte, il sourit, il dit que les Polonais se vantaient beaucoup d’être des pros en matière de sécurité. Et puis un jour, il visite une mine, là bas, ils descendent avec ses collègues dans un wagonnet, par hasard il passe la main au dessus, et il trouve caché des cigarettes et un briquet. « Ça vous fait rire visiblement ? » je lui dis.

« Oui ça me fait rire, si j’avais rien dit, il y aurait peut être eu une catastrophe, et j’aurais pu m’en vouloir, maintenant je peux en rire parce que la catastrophe c’est dans les bureaux qu’elle est arrivée. Les hauts placés, qui s’occupaient normalement de la sécurité, ils ont eu des gros, gros problèmes »

On lui a dit qu’on repasserait, en septembre, il a dit d’accord mais je ne suis pas toujours là.
Olivier lui a dit, on sera là 15 jours, ne vous inquiétez pas, et puis on passe tous les mardis !
Il dit c’est pas vrai, mardi dernier, je vous ai pas vu !

Alors on lui a expliqué, que mardi dernier, on menait un travail à la cité des cheminots, entre Méricourt, Sallaumines et Avion. On s’est quitté en  promettant de passer le bonjour à Isabelle, de leur part à tous les deux. MD

merci

Merci à la Cité des Cheminots. Merci à tout le monde de nous avoir permis de vivre cette fabuleuse résidence . Les représentations à la salle Jean Vilar ont rassemblé vraiment beaucoup de monde et ce fut une fois encore l’occasion de discuter, de refaire le monde, d’évoquer le passé, d’imaginer l’avenir après avoir vu, avoir entendu tout ce que les gens qui ont participé aux Veillées nous avaient dit. On s’est régalé nous disait M. Jeanbeert, les images, les gens, les danse, les textes et ça donne envie de continuer… Quel trac fou on a eu encore cette fois ci. C’est qu’il faut être à la hauteur de ce qu’on nous a donné. Merci à tous.