à l’atelier théâtre

Mercredi 19h, atelier théâtre ado : Rex’expression.  On rencontre un groupe de jeunes adolescents qui partagent l’amour du théâtre, qui ne viennent ici que pour le plaisir ! et c’est une bonne raison !

Didier demande si on s’ennuie à Rexpoede :

On s’amuse bien y’a pleins de trucs, c’est un peu perdu mais y’a beaucoup de fêtes, tout le monde se connait, y’a beaucoup de plaisir : y’a une boulangerie, y’a une médiathèque imaginée par ma grand-mère.

On demande un slogan pour Rexpoede : A Rexpoede ça bouge !

Rexpoede un jour, Rexpoede toujours ! Rexpoede c’est trop cool ,y’a tout !

A la question : Donc, vous envisagez tous de rester ici plus tard ?

Réponse quasi – unanime :  Ah bah non !

sauf une : mais, où est ce que vous iriez ?  Tant pis, on a pas besoin de vous, partez, partez, on aura plus de terrain !

Il y a…

 

Il y a le géant qui valse devant la médiathèque, il y a le sourire matinal de Vanessa qui nous accueille au QG, il y a la dégustation du crumble aux pommes au foyer Rex Meulen, Il y a Kamal qui danse 6h sans s’arrêter le mercredi après-midi, il y a des visages que l’on croise et recroise, il y a les anciens qui jouent au bridge, à la belote et au scrabble, il y a Martine qui va faire du montage dans le bus du Bateau feu, il y a les manèges sur la place de la Mairie qui s’en vont aussi vite qu’ils sont arrivés, il y a Guy qui revient à 11h avec Sabine, il y a Marie B. qui dessine un géant en flammes, il y a Maggie qui met de l’ordre dans les photos, il y a Jérémie qui monte toutes sortes d’images, il y a Didier en tête à tête avec Beckett, il y a Ysabel que l’on retrouve au cours de danse et à l’atelier cuisine, il y a Hervé qui danse dans la serre parmi les papillons blancs, il y a le film-spectacle à la salle Colette Bel dans deux jours, il y a un rayon de soleil qui arrive en même temps que le printemps.

Poème pour fêter le printemps

Silencieuse jusqu’au dégel

Son nom raconte comment cela se passait avec elle.

La vérité est qu’elle ne parlait pas en hiver. Chacun avait appris à ne pas lui poser de question en hiver une fois connu ce qu’il en était.

Le premier hiver où cela arriva nous avons regardé dans sa bouche pour voir si quelque chose y était gelé. Sa langue, peut-être, ou quelque chose d’autre dedans.

Mais après le dégel elle se remit à parler et nous dit que c’était merveilleux ainsi pour elle.

Aussi, à chaque printemps, nous attendions, impatiemment.

(c’est un poème-prénom indien tiré du livre Partition Rouge)