Je me souviens du méchant chien, je me souviens de la visite du bois, du club de l’amitié, du nain de jardin, des décorations de Noël du café payé par Didier, de la cantine. Je me souviens du sourire de Bérénice, des enfants dans la cour de l’école dansant avec Sabine. Je me souviens de la libellule déprimée, de notre première traversée de la ville sous le soleil de l’hiver, du givre sur les voitures et des champs , des gaufres aux pommes de la maison d’hôte d’Arleux de la salle des mariages. Je me souviens du chant du canard, de l’odeur de la rosée du matin. Je me souviens de la valse au repas des anciens, je me souviens du chat « chaussette » juché sur le ballot de paille. Je me souviens d’une soirée fraiche en compagnie des footballeurs, de la visite quotidienne de M Mackowiak, des saucisses à patte, du marchand d’ail, à un mois près on aurait pu se souvenir de l’ADSL. Je me souviens des éclats de rire de Soléanne, des envolées de pigeons, du verdoiement des champs.