L’histoire de Marie-Jeanne et d’Hervé Vilard

On a passé le moment de notre « quatre heure » avec Marie-Jeanne, qui a bien plus de quatre vingts ans et qui est la mémoire de la Sentinelle. La chose la plus étonnante est que Marie-Jeanne est une fan de chez fan de Hervé Villar. Elle va le voir en concert dès qu’il passe dans le coin, elle l’appelle par son prénom, lui fait la bise à chaque fois (et ne se lave plus le visage pendant deux jours après), et elle lui prépare à chaque fois une boîte avec des gaufres, des chocolats belges et un petit mot. Elle a son portrait sur son buffet avec une bougie devant et, dans son tiroir, tous les CDS d’Hervé.

Elle va aller le voir bientôt, c’est sa petite fille qui va l’emmener. Hervé, c’est sa joie, sa grande passion.dsc06177.jpg 

Les petits événements qui constituent le temps

Mercredi, c’est le jour du marché. On est sortis distribuer des tracts et proposer aux gens de poser avec des citations. On a croisé Cécile qui allait faire ses courses pour la semaine, avec sa nièce. Elle venait de s’acheter de nouvelles jupes pour remplacer les anciennes qui sont devenues trop grandes.
Il faisait très beau, on a dansé la valse, Louise a appris à valser à ceux qui ne savaient pas faire, elle nous a expliqué comment prendre appui, ce qui a levé certaines inhibitions. Nous étions plusieurs à nous être mis en jupe ou en robe pour l’occasion, Guy aussi avait choisi un t-shirt très spécial. L’humeur était véritablement à la joie, mais peu de gens ont bien voulu danser, ils étaient pressés ou chargés ou ne voulaient pas être filmés.
Au QG, on sent le fourmillement des derniers instants : c’est demain que nous devons rendre nos images à Jérémie pour le montage final. Tout le monde travaille d’arrache-pied, on voit les cerveaux qui fument et les machines qui chauffent, les doigts qui virevoltent sur les claviers.