navette, fuseau, quenouille ?

Porte à porte pour récolter des images d’objets, au fil de la rue de Flandre et de la rue des écoles.
Une dame nous a montré une navette (ou un fuseau ? ou une quenouille ?) et nous a parlé du temps où elle travaillait dans le textile, du temps où la région était florissante d’industries de pointe autour du tissus, et puis s’en est suivi une conversation sur les différents types de textiles, sur les nombreuses étapes, de la fibre au vêtement : récolter, laver, carder, tisser, teindre, couper, coudre, et on en oublie. Conversation qui continue sur le travail, sur les difficultés de la région et bien au delà. Difficultés de formation, d’orientation, dévalorisation des métiers techniques… elle dit on a fait toutes les erreurs possibles. Elle dit il ne faut pas faire les choses pour soi mais pour l’avenir. Quand on plante un arbre, il y a peu de chance qu’on en récolte soi-même les fruits, mais ça vaut le coup quand même, pour la suite, pour les générations qui arrivent.

au présent

Didier dérushe. Guy et Martine montent. Il faut construire le film en même temps qu’on le vit. Il faut organiser les images dans le temps le réel où on les fait. C’est comme pour le blog, en temps réel, ou presque. Être dans le présent pour arriver jusqu’à vendredi, 18h30.

Aujourd’hui, en allant à l’épicerie, une dame a dit à Flora :
– Vous montrez le film vendredi ? mais quand est-ce que vous allez le tourner ?
– Ben… en ce moment même.

Et un monsieur :
– ben oui, je les ai vus passer avec des caméras, marcher dans les rues, hier…

remise en forme

Hier soir, Didier, Jérémie et Charles sont allés à l’atelier de remise en forme. Tatamis. Échauffements. Boxe. Free fight. Un manque de place et de matériel, donc des exercices simples, en binôme.
Jérémie à filmé un exercice. Charles a fait des photos.