
Monchecourt
Rencontre avec Arthur

Maisons de Monchecourt

Périple en K-way
Périple en K-way jaune pétant entre le cimetière et la pharmacie, via les chemins de terre. Au bar-tabac, rencontre avec André Prouille. Son grand-père, tombé en 14-18 trois mois après son départ au front, est enterré au Ballon d’Alsace. André épelle son nom comme on chante une chanson. Accoudé au comptoir, il dit comme ça « la rue Pierre Bochu, c’est la rue des veufs ». Il vit au numéro 53. Faudra passer chez lui. Puis, « Proxi », au rayon boucherie ça discute charcute et carnivorerie, achat de chocolat, passage en caisse et le périple continue. Hop la, éclaircie, flaque d’eau, attroupements devant le QG. C’est la sortie des classes et Steven croque la baguette par le crouton. Direction la pharmacie, par la voyette. La pharmacienne fait un sondage. Pour ou contre le mariage des prêtres? Elle ne pourra pas venir au spectacle mardi, c’est l’anniversaire de sa belle-soeur. Tant pis. Vers le cimetière, les maisons sont rigolotes, elles sont toutes différentes, des droites, des petites, des grandes, des verdoyantes, des neuves, des pavées, des colorées et de guinguois. On peut sortir du cimetière par derrière. Là, il y a un cheval, un champ, un coquelicot sur le chemin, un petit bois. Joli tableau. Le château d’eau et la brasserie se dressent au fond. Le ciel est épais. Un peu plus loin, le terrain de tennis! Des jeunes dehors, des ballons, des vélos. Retour rue Pierre Bochu. C’est l’heure du goûter. Et si on allait sonner chez André?
coquelicot / coquelicot
Poème d'ailleurs pour ici et maintenant
ETERNITE
L’horizon ne sera jamais orphelin
tant que des yeux le chercheront
avec ma nostalgie
Salah Al Hamdani
Poème d’ailleurs pour ici et maintenant
ETERNITE
L’horizon ne sera jamais orphelin
tant que des yeux le chercheront
avec ma nostalgie
Salah Al Hamdani
Le club de marche de Monchecourt randonne dimanche à Masny avec HVDZ
On a repéré le parcours avec la Chevrolet. On s’est d’abord rendu au point de départ. A l’église de Masny. Et puis Marion et et Hervé qui vont danser le long du parcours de la randonnée de dimanche, organisée par le club de randonnée de Monchecourt, ont sondé les sentiers de campagne pour trouver des endroits atypiques pour danser. Après beaucoup d’allers retours, de demis-tours et de marche arrière, on s’est mis d’accord sur quelques endroits stratégiques du parcours. Quand on a terminé notre repérage, des trombes d’eau se sont abattues sur Masny. Le vent s’est mis à souffler en rafales très violentes. Je conduisais. Marion regardait les arbres pris dans les vents contraires, secoués dans tous les sens. Fascinant. Sur la route de Masny à Monchecourt, on n’y voyait goutte. Hervé hésitait à reprendre la voiture pour rentrer à Tremblay. Arrivés au Q.G, la bourrasque était passée. Rendez vous dimanche à 8h45 à l’église de Monchecourt.
à la ferme

la cité du bonheur
Hier après midi, avec Jeanne, on est allé voir M. et Mme Dumont à la cité St Robert. Quel bel accueil on a eu! On a longuement parlé de la cokerie et de la vie à la cité. Du terrain de boules. Des ouvriers qui se retrouvaient le soir après le travail près du terrain, l’été pour jouer aux cartes. Des parties de pêche. Des pigeons aussi. M. Dumont était colombophile comme beaucoup de gens dans les cités à l’époque. Il a arrêté de jouer aux pigeons (c’est comme ça qu’on disait) quand il a eu sa retraite. A cinquante et un ans. Il raconte le travail difficile à la cokerie. Il était sur les trains. Il travaillait à l’accrochage des énormes wagons qui transportaient le charbon. Le métier était très dangereux et puis un jour la cokerie a fermé. M. Dumont a tout de suite retrouvé du travail à Usinor Denain. Aux hauts fourneaux. Il se souvient des années terribles de la fermeture d’Usinor. Des graves émeutes qui ont eu lieu dans le secteur. Les ouvriers ne voulaient pas voir disparaître leur outil de travail. En vain. On a parlé aussi de la salle des fêtes de la cité St Robert et du dernier bal. Avant qu’on ne détruise la salle des fêtes, les gens de la cité ont décidé de lui rendre hommage et ils y ont organisé un grand bal. Et on a évoqué les cinémas de Monchecourt, le cinéma du curé (au village) et le Roxy (à la cité). On a fini notre conversation-promenade dans le temps et dans le village dans le jardin de Mme et M. Dumont. Un magnifique potager d’un côté (avec quelques fleurs) et pas le soupçon d’une mauvaise herbe. Et d’un autre, des représentations d’animaux de la ferme en fer forgé ou en bois ou en paille tressée. Et… au fond du jardin, un poulailler avec une cane qui a plus de seize ans, pour qui ils ont une tendresse toute particulière. Elle se trouve dans un coin du poulailler à l’écart des autres volatiles. Mais accompagnée d’une petite poule rousse. Mme Dumont dit, c’est la poule qui chante. Elle tient compagnie à la cane. Et j’oubliais les deux petits chiens. Deux tout petits chiens.

