Monchecourt

La bouchère est toute équipée, de blanc habillée, elle est joyeuse, fait un pas de boucherie pour Jérémie et nous ouvre aussi les portes de la chambre froide. Zéro degré, entouré de boudins, danse et poirier. Equilibre sur la tête à côté de celle, dépecée, du cochon au groin éclaté. Les garçons bouchers sourient, penchés sur leurs éviers et le patron circule, couteau en main. Le Proxi est certes petit mais bien fourni. Hervé danse entre les rayons, un grand classique revisité version commerce de proximité. Un grand plaisir à chaque fois. Essayage de pantalons entre les étalages. On vous l’a dit, le Proxi est petit, mais bien fourni…Direction les Trois Baudets, le gîte rural. Les chevaux sont filmés. Ce sont tous des mâles. Ils secouent la tête quand Marion fait des galipettes. En chemin, une boîte aux lettres ouverte à toutes les fenêtres, un chien de garde muselé, quelques voitures, peu de passants. Les commerçants nous avaient prévenu: le mercredi, c’est un peu le désert. Avant de retourner au QG, on tourne à droite, champ de blé, idéal pour  s’ébrouer. Hervé est magnifique, ça lui rappelle une scène de Gladiator, dit-il. C’est vrai qu’on dirait un grand film: les blés floutent l’image et Hervé a la tête piquée sur l’horizon. Jérémie réalise vraiment de petits miracles.

La bouchère est toute équipée, de blanc habillée, elle est joyeuse, fait un pas de boucherie pour Jérémie et nous ouvre aussi les portes de la chambre froide. Zéro degré, entouré de boudins, danse et poirier. Equilibre sur la tête à côté de celle, dépecée, du cochon au groin éclaté. Les garçons bouchers sourient, penchés sur leurs éviers et le patron circule, couteau en main. Le Proxi est certes petit mais bien fourni. Hervé danse entre les rayons, un grand classique revisité version commerce de proximité. Un grand plaisir à chaque fois. Essayage de pantalons entre les étalages. On vous l’a dit, le Proxi est petit, mais bien fourni…Direction les Trois Baudets, le gîte rural. Les chevaux sont filmés. Ce sont tous des mâles. Ils secouent la tête quand Marion fait des galipettes. En chemin, une boîte aux lettres ouverte à toutes les fenêtres, un chien de garde muselé, quelques voitures, peu de passants. Les commerçants nous avaient prévenu: le mercredi, c’est un peu le désert. Avant de retourner au QG, on tourne à droite, champ de blé, idéal pour  s’ébrouer. Hervé est magnifique, ça lui rappelle une scène de Gladiator, dit-il. C’est vrai qu’on dirait un grand film: les blés floutent l’image et Hervé a la tête piquée sur l’horizon. Jérémie réalise vraiment de petits miracles.

Petite ballade ce matin dans la cité St Roch. Rencontre à la salle Nelson Mandela avec un groupe d’ouvriers qui refont un mur devant la salle. Rencontre inopinée. Au hasard de la ballade. On remontait la rue principale en distribuant ci et là des tracts-invitations. On a discuté du village (plusieurs d’entre eux sont originaires de Monchecourt et certains sont fils de mineurs). On a parlé de la vie à Monchecourt. Des associations. Des commerces. Du travail. Des difficultés invraisemblables pour trouver du travail. Les chantiers se font rares. Et on a parlé de l’Hippodrome. Certains connaissent pour y être allé visiter le théâtre avec une association locale qui fait régulièrement des sorties culturelles. Ils ont tous un surnom. Boubou, Johnny, DSK, Moustache, Ji Pi Le Faire et Pichon.

Au réveil Didier lit le Petit Chaperon Rouge, en version patoise, en version grivoise, en version zarbi, guiliguili et funky. Et même, en version futuriste. Puis on fait couler le café et on fait le point sur les RDV de la journée. On boit le café et comme on est bien réveillé, on prend la route. Maggie, Martine, Hervé, Jérémie et Marion font le tour du quartier, bar-PMU,  pharmacie et boucherie au programme. De l’autre côté, Guy et Didier, vont à la rencontre de l’éleveur de Royal King Charles. L’élevage est situé juste à côté de la maison de Martine et Giovanni. On a sonné hier, mais il n’y avait personne. Les Royal King Charles, ce sont des chiens. Après, il faudra aussi rencontrer le propriétaire des baudets. Et faire une liste de noms d’ânes. Pour le moment, on a: Balthazar, Martin, Aliboron et Cadichon.

Au réveil Didier lit le Petit Chaperon Rouge, en version patoise, en version grivoise, en version zarbi, guiliguili et funky. Et même, en version futuriste. Puis on fait couler le café et on fait le point sur les RDV de la journée. On boit le café et comme on est bien réveillé, on prend la route. Maggie, Martine, Hervé, Jérémie et Marion font le tour du quartier, bar-PMU,  pharmacie et boucherie au programme. De l’autre côté, Guy et Didier, vont à la rencontre de l’éleveur de Royal King Charles. L’élevage est situé juste à côté de la maison de Martine et Giovanni. On a sonné hier, mais il n’y avait personne. Les Royal King Charles, ce sont des chiens. Après, il faudra aussi rencontrer le propriétaire des baudets. Et faire une liste de noms d’ânes. Pour le moment, on a: Balthazar, Martin, Aliboron et Cadichon.