réunion à onze heures avec Le Louvre

Lorgies est un village bien connu par la compagnie puisque depuis des années on y loge des artistes. C’est à vingt minutes de Loos en Gohelle. On pourrait faire un guide des gîtes du Pas de Calais et d’ailleurs. A Dunkerque, pour la plupart nous étions dans des gîtes très confortables à Bray-Dunes. Certains en ont profité pour aller faire du Taï Chi le soir face à la mer ou de ballades sur le rivage ou encore des virées en Belgique où les cigarettes et le chocolat sont moins chers. De la plage de Dunkerque on voit La Panne, station balnéaire belge, plutôt chic. Un peu comme La Baule. Ou Le Touquet. Lorgies est plus près de Lille que de Lens. Lille ouest. On dit que dans les grandes villes les quartiers situés à l’Ouest sont les plus riches parce que les vents dominants viennent de l’ouest et balaie la pollution. Quand on a les moyens, on est protégé de la pollution. A part Lille où les quartiers populaires sont au sud, dans plein d’endroits, c’est dans les quartiers nord qu’on retrouve les populations les plus démunies. Lorgies et Richebourg sont deux beaux villages du Bas Pays (c’est déjà le début de la grande plaine des Flandres) où beaucoup de Lillois font construire des grandes maisons. Comme à Hinges et Locon.

premiers pas à Lorgies et Richebourg…

Tout va trop vite. Hier soir nous étions avec Maggie à Lorgies pour parler  du Portrait qu’on va faire la semaine prochaine (ça démarre samedi matin) à Lorgies et Richebourg, sous la Smob (chapiteau de la communauté d’agglo, Artois Comm.). Cette manifestation prend chaque année un peu plus d’ampleur. Les actions et les activités que génèrent la Smob sur le territoire déclenchent un engouement populaire grandissant. Dans les villages des groupes se préparent toute l’année pour présenter leur travail sous le chapiteau. Le chapiteau est réclamé par de plus en plus de communes. La Smob depuis sa création en 2011 a suscité une dynamique culturelle, artistique, populaire et exigeante sur tout le territoire d’Artois Comm. Et par ces temps de crise on se rend compte que les gens ne demandent qu’à participer ensemble à des constructions citoyennes, pour combattre le défaitisme, le fatalisme ambiant et la peur, ce qui est une manière de barrer la route aux idées haineuses d’extrême droite.