Veillée # Université d’Artois

Cet après midi Didier, Tatiana et Hugo sont allés interviewer Christophe Larroche qui est professeur de cirque et d’autres disciplines sportives. Comme le tennis. Avant cela ils ont parcouru l’ UFR d’histoire Géo à la recherche de portraits chinois. Si l’université d’Artois était une oeuvre d’art, ce serait quoi? Si l’université d’Artois était une musique ou une chanson ? Si l’université d’Artois était une recette de cuisine ? On s’est réparti les secteurs. Maggie et Clément sont à l’UFR Egass (économie et gestion …) et à l’institut Confucius qui se situe à l’intérieur de l’université. Céline et Sarah sont à l’UFR Lettres et Arts… Difficile d’être exhaustif. Il faut qu’on aille aussi à l’UFR de Langues. Didier est repassé au Q.G à toute vitesse pour prendre des citations dans son sac. Il a lancé ,  » il est vraiment bien le professeur de cirque ! « 

On découvre petit à petit l’université. On est allé manger du côté I.U.F.M. Martine est retournée là bas en ce début d’après midi pour réfléchir avec un groupe d’étudiants sur la contemporanéité du personnage d’Antigone. Au fur et à mesure des années Martine est devenue dans notre groupe la spécialiste d’Antigone comme Didier est le spécialiste de Godot. Ce matin Didier n’a pas pu faire son Godot parce que l’intervention Art et Politique a trop débordé sur le temps du Godot qui avaient lieu tous les deux dans le théâtre de la Maison des Etudiants.

Ce matin on a démarré sur les chapeaux de roue. On est arrivé à neuf heures. On s’est faufilé dans les embouteillages pour arriver à l’heure. On a démarré par une intervention devant plusieurs dizaines d’étudiants en arts du spectacle. Pour parler d’art et de politique. On a refait le parcours de la compagnie. On est remonté aux origines. Au Ballatum et plus loin encore, au temps du Prato. A l’époque le Prato était la compagnie politique la plus radicale de la région. On se souvient du spectacle « Silence, on détourne ». Spectacle incroyablement politique comme tous les spectacles du Prato à l’époque. On a refait en partie le chemin. Du Prato à l’université d’Artois. D’Arlequin Squatteur ou Parfum de frites à la Veillée # 34 de l’université d’Artois. Pour tout dire on a commencé par expliquer Antigone, cette intervention qu’on pratique depuis quelques Veillées. Antigone, la rebelle qui serait arrivée en début d’année à Arras, en Arts du spectacle… Et on a enchaîné.

Nous y voilà ! Arras ici Arras !
Ce qu’on savait pas ce matin c’est qu’Arras est aussi embouteillé que Lille au petit matin !
On avait prévu dans la voiture le premier matériel pour l’intervention de 9h30, sur le théâtre politique avec la classe de Marie.
On a démarré comme ça, on a tout branché, et dans la salle il y avait Jonathan. On l’avait rencontré au Lycée de l’Europe où il était venu en stage avec nous. Pendant que Guy faisait cette intervention, avec Didier, Pascal et Clément on a déchargé le camion, l’échafaudage pour la veillée, les caméras, les ordis, et tout ce qu’il nous faut pour commencer. En sortant le mât du camion on a crevé les pneus du diable, il pèse très lourd, personne ne sait combien, mais on sait qu’on va devoir s’y mettre à 3 pour le transporter. Sarah est arrivée ce matin, tout de suite dans le bain, elle intervient avec Martine en option cirque : petit échauffement, épouser un objet, et protocole photo pour finir.

Cet après-midi, Guy a porté Dorothée sur son dos au QG. Les danseurs ont pris des étudiants à bout de bras et il y a eut des processions. Maggie a emmené la compagnie sur un tas de pierres et Jérémie a fait danser l’adage sur des containers. On a demandé aux étudiants de nous prêter un objet qui avait de l’importance à leurs yeux et on l’a pris en photo. Au BDE, il y a des photos du voyage d’intégration à Majorque, une épée qui sert à couper les ananas sur la tête des gens, un club de golf, une peau de bête et une console avec un jeu pokémon. On attend à la sortie d’un amphi pour récupérer quelques clichés, on recroise Saindou qui nous prête sa chaîne et un autre étudiant, deux bagues et un collier. Dans la salle de cours 6, Dorothée, Camille et Mathieu répètent une chorégraphie sur des tables de cours.