le parcous de Beaumont

Le parcours de Beaumont était une belle réussite de danses, d’acrobaties et d’idées. C’était drôle et tendre, c’était beau et ça jouait sur toutes sortes de registres. Il y avait un beau petit groupe qui a suivi, d’étapes en étapes. Marion sur son fil. Marion-cotillons, avec son ciré jaune. Camille dans la voyette. Dorothée dans la remise, entrées et sorties. Comme un voisinage étrange. Vasil et Marion au fond de l’impasse le terrain. Chansons et fourches. Stade. Egrainer un match de foot dansé. Croiser un match en cours. Courir. Au passage piéton. Improviser un gradin avec les marches qui montent à l’église. Danse en bloc petits pas pour traverser. En face, abribus. Une impro collective. Attendre. Toutes ces façons d’attendre. Attendre ce bus qui de toute façon ne viendra pas, dans toutes les positions, attendre dessus dessous, le bras, en l’air. C’est drôle, c’est si drôle. Un seul bouge. Chacun son tour.
Suite du parcours, ferme pédagogique. Solo de Dorothée dans la paille. On entend le bruit de la paille. Ce bruit indescriptible de la paille dans ce beau solo improvisé chutes et rechutes. Petit mât de Matthieu dans la basse-cour. Il explique ce qu’il fait, la technique, la tenue. Normal quoi. Très terre à terre et en même temps tellement dans le ciel que le dindon jalouse. Et Camille et Vasil, avec du pain, offrande dansée au troupeau de chèvres. Petits morceaux de solos, duos, trios, avec le bouc, avec clopinette et les autres. Dans la prairie.
Et pour finir, on a bu un verre devant un adage au Mundakafé. Et discussions.

il y a le bouc

Il y a le bouc. Danser dans les chèvres. Il y a le glouglou du dindon. Il y a Matthieu tout en haut du petit mat qui explique ci et ça. Il y a Flora qui rigole. Il y a Camille et Vasil qui nourrissent en dansant, les animaux. Il y a une maison qui en cache une autre. Il y a la paille qui pique. Il y a le parcours. Le passage clouté. Il y a la danse de séduction de la zébrette de Buren, dit Didier. Il y a les blagues de Didier. Il y a le soleil écrasant hier et cool aujourd’hui. Il y a le match de foot, entrecoupé. Il y a l’eau de pluie de Camille. La petit impasse et les chiens. Il y a les fourches de Vasil. Il n’y a plus de malabars. Il y a les tabourets pour jouer au baby. Il y a Charlotte Gainsbourg dans prête moi ta main. Il y a les bonnes adresses de Jérémie. Il y a l’anniversaire de Flora. Il y a romain qui nous attend, oups, à quatre heures. Il y a Jérémie qui monte monte monte. Il y a les agrès a installer. Il y a les questions. Qu’est-ce qui est politique et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Il y a les nouvelles chorés, les impros guidées. Abribus.

dernier jour dans le quartier

Dernier jour dans le quartier de Beaumont. Demain, on pars à l’escapade, centre ville, pour montage plateau. On a bien profité de cette journée et ce n’est pas fini. On a plein de choses à fignoler encore, boucler les montages, les objets, les images, les textes et tout. Les acrobates et les danseurs ont préparé un parcours dans beaumont.
On sait déjà que ce sera bien différent de Kennedy, et on espère que ce sera beau aussi. C’est à quatorze heures.

liste

– un lecteur MP3
– une ardoise sur laquelle a été transférée une photo des enfants
– un tableau offert par son beau fils, pour sa fête
– une boite rose, avec des cœurs
– des boules de pétanques
– une canne à pèche télescopique
– un jeu de cartes
– une clarinette qu’elle a depuis l’enfance, depuis ses premiers pas dans la musique.
– des clefs de voitures, une twingo, la première voiture neuve.
– Un autre lecteur MP3
– Un vélo
– Une statuette du girafon de Dali, autant girafe qu’éléphant, et symbole du Mundakafé de Beaumont.
– Une griffe de jardinage
– Une guitare bleue
– Un petit hélicoptère miniature.
– Une fleur d’hortensia, qui vient d’une bouture de l’hortensia d’un cousin en Algérie.
L’arbuste pousse depuis des décennies dans le jardin, en souvenir.
– Un petit carnet fait maison, pour son petit fils.
– Un tableau et une palette de peinture.
– Un plat à Tajine.
– Un trophée de pétanque.
– Une carafe-vase, héritée des grands parents.
– Un autre vélo.
– Une voiture.

vive kennedy et représentations vendredi en collaboration avec culture commune et l'amicale laique

Bonne journée de travail. On est allé chercher de l’eau et des biscuits à Auchan. En fin de journée on est allé à Kennedy. Kennedy for ever. Moment magique. Pour le parcours acrobatique (voir tous les articles qui précèdent). Moments fellinienens ou pasoliniens ou tout simplement héniniens beaumontiens hvdziens kennedyens. En tout cas sacré bon moment. On a vu plein de monde. Discuté avec les gens aux fenêtres (on s’est dit qu’on pourrait créer une université populaire à Kennedy. Faudrait en parler avec Manu de la maison de quartier). Fait de l’acrobatie entre les immeubles, sur le city stade, dans le ciel de la cité. On nous attendait. Autour du fil, du mât et de la batterie. Et des textes. Mât sur city stade. Fil dans l’herbe. Tracts invitations à gogo. On a rencontré quelqu’un qui habite Auchel. Qui nous a parlé de la discothèque de l’Eldorado et du lycée Lavoisier. Et de La Chaumière. On a passé du bon temps au quartier Kennedy. On n’a pas vu le temps passer. Accueilli tout le temps à bras ouvert. Nombreux sont les habitants de Kennedy-Hénin-Beaumont qu’on retrouvera vendredi à 18h ou 20h30 à l’Escapade, devant la piscine d’Hénin Beaumont. Aujourd’hui arrivée de notre technicien magicien, Romain. Et on fait du montage, du montage, du montage. Et deuxième parcours dansé et acrobatique. Cette fois à Beaumont! Avec acrobates ET danseurs!