Encore !

On a encore du travail. On est très occupé par le scénario et le montage du film. On a du pain sur la planche. On doit répéter au centre de loisirs Monseigneur-De Laval. Ce soir Geneviève, Léa, Maryse et Daniel vont aller placer les danses sur la scène. Prendre en main l’espace de représentation. Vers 18 heures. Maggie, Marie K. et Guy ont préparé les textes qui seront lus, lors des représentations de la Veillée, samedi 8 à 15h et 20h et dimanche 9 à 15h. Le temps des premières répétitions de textes a lieu en ce moment au rez de chaussée du bâtiment d’expression-danse sur les hauts de Beauport. Toute la vielle de Beauport est située sur plusieurs plateaux le long du St Laurent. On a préparé quatre séries de textes. Hier on a eu peur. Le durée du spectacle était trop longue. Martine a revu tous ses montages d’entretiens filmés. On a supprimé une ou deux séquences sans toucher à l’intégrité du film. Tous les gens qu’on a filmés sont dans le film. A tout écouter on apprend plein de choses. On espère bien être à la hauteur de ce que les gens nous ont donné. Et proposer des perspectives, des points de vue sur Beauport qui permettront à chacun de s’y retrouver et de redécouvrir la ville. En attendant, il n’y a pas de temps à perdre. Il faut dire et redire les textes, voir et revoir les images, et répéter les danses. Encore.

Tu te sens vraiment de quelque part quand…

Nous sommes à trois jours du film-spectacle, le temps s’accélère, les échéances du montage vidéo arrivent. Le film est long, on a rencontré beaucoup de gens, on a de la matière et c’est difficile de couper les interview. En rentrant de nos actions cet après-midi on s’est fait la réflexion qu’on commençait à rencontrer des gens qui avaient déjà entendu parler des Veillées, ou qui nous avaient même déjà croisés dans les rues. Cette pensée nous a plu, quand on arrive dans un endroit inconnu on n’imagine pas qu’on puisse s’y sentir chez soi en deux semaines. Et puis le quartier semble petit à petit se resserrer ou plutôt, des liens se tissent et on construit des ponts entre chaque personne. Alors, on se sent un peu d’ici.