ils sont partis danser chez madame amour

La pluie à verse – l’averse qui dure !
je ne sais même plus si on dit averse, tellement il pleut.
Mat, Fred, jérémie,Camille,Flora,Alex et Dorothée sont partis chez Madame Amour pour danser dans son jardin mais il pleut, il pleut très fort.

On regarde par la porte de la salle Europa et on se dit qu’ils vont peut-être devoir danser dans sa cuisine. Serrés les uns contre les autres, on pousserait la table.
Je me dis que ce serait ausi très beau s’ils dansaient sous la pluie et filmer la pluie qui mouillent les visages et les vêtements.

C’était bien une averse, il pleut plus – on en profite pour aller mettre une lettre dans les boites. on fait un « toutes boîtes » qui dit qu’on va bientôt s’en aller. pour mieux revenir fin septembre.

Ils sont rentrés, ils sont tous mouillés et comme je le croyais, ils ont dansé sous la pluie, ils sont trempés. mais madame amour leur a préparé un goûter. Ils sont là – prêts pour le « toutes boites »

sand

Vendredi, lendemain de fête

Hier c’était la fête de la musique. On est allé écouter les Steelwood en concert. On a tangué sur les tubes. Sur le blues des Steelwood. On est rentré à la Salle Europa tard dans la soirée et on s’est repassé le film du concert plusieurs fois… On a soupé là. Sur le son des Steel wood. On a fini le couscous du midi réchauffé sur une reprise des portes du pénitencier.
Ce matin on a eu la visite des journalistes.
Toute la troupe est dans la rue. Sur la Pace Centrale. On joue et on diffuse l’info. D’une maison à l’autre. Jamais oublier d’emmener nos invitations à distribuer. Pour qu’on sache où nous trouver…

L’autre jour Martine a suivi Samir et Ali avec une caméra comme un long travelling dans les rues de la cité.
Aujourd’hui nous sommes à mi chemin de la Veillée… Emilie qui habite Wingles va filmer pour nous la ville. Elle a prévu de filmer des endroits qui l’ont marquée. Sa famille a habité plusieurs quartiers de Wingles. Emilie dit: je me suis refait cette nuit dix mille fois le scénario de ce que je pourrais faire.
On a eu une discussion sérieuse à table hier soir. On s’est posé la question de savoir s’il était possible de changer le monde par l’art et la culture. On s’est dit que ça pouvait y contribuer. Mais que ça n’était pas tout. Forcément.
Faut rien lâcher. Rester déterminé… L’enthousiasme fait vivre.