le paradis est là où on est

Premier jour, visite du quartier en groupe. Un arrêt à Bois-Gentil. Découverte de charmantes villas fleuries; « les jonquilles ça fait paf, et tout seul ! » C’est une dame qui nous dit ça. L’Arola est un petit paradis « on y est réveillé que par les oiseaux » et « les gens du quartier sont des gens d’exception, tu peux compter sur eux ». Et là elle nous montre son chien « ça c’est Dudu, ça ».

On a dîné pas loin du théâtre de Vidy

Nous voilà à Lausanne. Au pied des hautes montagnes savoyardes, enneigées. A manger des spaghettis bolognaise et du saumon. La campagne se réveille de son sommeil hivernal. La neige a tout brûlé. La nouvelle herbe apparaît au travers de la paille. C’est la force de vie que rien ne peut contrarier. Spectacle fascinant qui revient éternellement. La ville de Lausanne offre un dénivelé de plus de trois cents mètres. Il va falloir économiser notre énergie pour arpenter toutes les montées et les descentes. Surtout toutes celles qu’on fera à pied. Ce soir longue discussion avec Jean Baptiste qui est venu nous chercher à la gare. On a déplié le plan sur la table du restaurant et on a positionné les repères de nos différentes interventions dans la ville. Demain, le premier rendez vous est à 8h devant la supérette pour remplir nos frigos. A 9h-10, Jean Baptiste nous emmène à l’école de la Manufacture. A neuf heures, on démarre la Veillée de Lausanne.