de passage

On a rejoint les mille gîtes qu’on occupe sur Dunkerque et Bray-Dunes. Dont un appartement en centre ville qui est l’appartement dont dispose le Bateau Feu pour loger ses visiteurs. Dans la cuisine il y a le planning des occupations tout au long de la saison. On pourrait raconter la saison du théâtre du point de vue de l’appartement. Ou faire un film dont le personnage principal serait l’appartement. L’appartement aurait droit à la parole. Ou ce serait le point de vue des habitants de l’immeuble sur les visiteurs du Bateau Feu à  l’appartement… On est trois dans l’appartement, et sept ou huit dans les gîtes de Bray-Dunes. Est ce que cet appartement préfèrerait être un appartement comme un autre ou est ce que ça lui plaît d’accueillir des gens nouveaux autant que le peut le théâtre ? L’appartement est très éclairé. On pourrait mettre des photos de tous ceux qui passent dans les couloirs. Ou tous ceux qui passent pourraient laisser un objet.

Un peu là et pas vraiment, et pourtant…

On est de retour. On est tous là. Comme pour une veillée.

Mais ce n’est pas une veillée.

Un autre rythme. On cherche nos marques. On discute. On s’organise.

Et puis à un moment on va tous rencontrer les gens qui sont à la maison de quartier. Mais sans tous nos protocoles de rencontre habituels.

C’est quoi une veillée sans veillée?

C’est la veillée des veillées.

On a passé toute la nuit à se demander ce que ça pourrait bien être. On se voyait retourner chez tous les gens qu’on avait rencontré l’an dernier. Comme rendre visite à tout un quartier d’amis qu’on aurait négligés depuis un an.

Ce matin on a fait une réunion. On a redéfini ce que serait la conférence des veilleurs. On y voit plus clair. Et Thomas va nous aider parce qu’il a plus de distance que nous à notre sujet.

Demain on aura encore avancé.

Vivement.

Sous le soleil de Rosendaël

Un an et demi après, sous le soleil, on retrouve Dunkerque, la maison de quartier de Rosendael. C’est un peu comme une maison de vacances où l’on retourne. L’année s’est écoulée et petit à petit, on reprend ses marques »ah oui je me souviens cette aire de jeu, et là, la salle vitrée… ». Au fond c’est étrange, on se réapproprie les paysages, les lieux, les visages, et les souvenirs remontent.

On s’est retrouvés avec Sabine, Guy, Didier, Martine, Marie K, Marie L, Jérémie, Thomas, Maggie, Stéphane, Sarah dans la salle vitrée donc, autour de cette immense table qu’on encombre de bouteilles d’eau, coca, café, papiers, planning. Et on parle des jours à venir, de cette veillée des veillées qu’on attend tous. Comment va t-on s’y prendre?

Vers 17h nous rencontrons les breakers qui répètent à la maison de quartier. Marie L et Maggie sont au tricot. Avec Martine et Marie K on  propose aux breakers de participer à la flash mob qui aura lieu vendredi à 18h. Ils sont accueillants, souriants, ouverts et après leur avoir montré l’adage, on dit « on se le tente? » et oui, on le tente. Aussi simplement. On danse tous ensemble. C’est courageux de se lancer comme ça, sans trop réfléchir, de jouer le jeu, sans se connaître. Et puis mine de rien, entre un adage et du break, il y a des pas à franchir, mais comme dirait Hervé on les « franchit allègrement ».

Ensuite on propose une petite danse dehors devant la maison de quartier. Des petites filles en trottinette restent devant à regarder, à faire les mouvements. Thomas et Jérémie jouent aux échecs. On règle dans la salle vitrée les détails de l’apéro veillée tandis qu’on relit avec Didier nos souvenirs.

Rosendaël, mon amour

Premier jour de présence, de résidence à Rosendaël. Dorothée danse sur la petite place devant la maison de quartier. On est arrivé ce matin aux alentours de dix heures. On s’est installé dans la pièce vitrée. Près de l’accueil. On a fait nos cinq réunions dans la journée. Pour mettre en route les actions de la semaine. L’apéro-veillée de Rexpoëde  de mardi 30 à 18h30 à la salle Colette Bel et la première conférence décalée qui aura lieu vendredi à 18h30 dans la grande salle de la maison de quartier de Rosendaël. Ainsi que les mille rencontres de la semaine.

Dimanche du jour d’avant la Veillée des Veillées à Dunkerque

Dimanche du jour d’avant la Veillée des Veillées à Dunkerque. On est dans les starting block. On a eu un avant goût vendredi, avec la flashmob au Kursaal. C’était comme un tour de chauffe. Dès demain matin on est en place à la maison de quartier de Rosendaël… Pour préparer des nouvelles rencontres et la conférence décalée de fin de semaine, interprétée par les Veilleurs de base et des personnes de Dunkerque. Et l’apéro-veillée de Rexpoëde (film-conférence, flash-mob et valse). On sera sur place pendant tout le mois de mai. A la maison de quartier de Rosendaël, à Pasteur et à la Concorde. Et dans tous les lieux et chez toutes les personnes qu’on a rencontrées durant ces deux années de travail avec le Bateau Feu. Et chez d’autres encore…

Flash mob, Valser à l’envers, les danseurs de Dunderque et d’ailleurs, l’adage, les écrans sur papier blanc, ONL, Valse triste, M. Tahar de Lefrinckoucke

Ça s’est très bien passé hier à Dunkerque. Il faisait beau à l’heure de l’attente des spectateurs pour le concert de musique classique donné par l’ONL. On a dansé notre adage devant les gens sur la Valse Triste de Sybellius. Des danseurEs dunkerquois nous ont rejoints en milieu d’après midi pour la répétition à l’auberge de jeunesse qui héberge les bureaux du Bateau Feu (en attendant la réouverture du théâtre du centre ville en fin de saison prochaine). On est allé se mêler à la foule comme prévu et Hervé et Camille de HVDZ ont ouvert le bal. Marie K a lancé la musique après le prologue dansé, interprété par Camille et Hervé. Et c’était parti pour dix minutes de danse et de musique tous ensemble. Au milieu du serpent de la multitude des passionnés et des curieux de musique classique (plusieurs milliers de personnes).  Dans l’entrée du Kursal, on a projeté des images de la Veillée des Veillée sur deux écrans qu’on a fabriqués avec des affiches retournées sur un mur bleu (Dunkerque) brillant. On a eu l’occasion de discuter avec plein de gens de ce qu’on fait là, à Dunkerque. La Veillée des Veillées et plein d’autres activités artistiques et culturelles. Est-ce qu’en soi la question de l’art est une bonne question? Sans doute est il plus important de savoir en quoi et pourquoi on ne pourrait pas s’en passer ?