Bruits de ducasse

On a fait avec Martine une interview de Mhedi sur le toit végétal. Et j’entendais au loin comme un bruit de ducasse.
Une heure plus tard, en suivant Jérémie et Camille dans leur parcours de danse filmée, je me suis aperçue que le bruit n’avait rien à voir avec un manège, mais que c’était le fond sonore des ateliers.
En faisant le tour de l’usine, on a perdu Tao, quand on a arrêté de tourner on est tombé sur lui. Il s’inquiétait.
Il est en charge de nous, et ici c’est une usine, il y a tout de même des normes de sécurités à respecter, ne pas aller n’importe où … ne pas gêner le travail.
On est parti, ensuite avec lui, on l’a suivi dans les méandres des machines, et Jérémie a trouvé un échafaudage, il a grimpé avec son casque blanc a installé la caméra, choisi le meilleur angle pendant que Camille pensait à ce qu’elle allait proposer.
Quand tout à été prêt, Camille s’est installée dans le champ de la caméra, et on a entendu un : Hé merde sonore,

En fait, malgré toute l’attention qu’on y avait mis, Camille s’était mise à danser devant un détecteur infra rouge de la machine qui s’est arrêtée tout net.

21 septembre

On aurait bien besoin d’un GPS par voiture dans la compagnie, on sillonne tellement la région, que se serait pas fou d’investir.
Même avec un GPS, on a réussi à dériver, et on se retrouve près de Wattrelos, qui est en fait bien à côté de Forest sur Marque.
On pense au lycée à Martine B qui nous avait écrit un texte magnifique sur le coeur.
On a rendez vous à Pochéco.
On va découvrir l’univers de l’entreprise, on se dit avec les camarades que ça on l’avait pas encore essayé.
On est très bien reçu dès le portail par deux messieurs qui nous aident à téléguider un veilleur perdu. On est très vite dans le bain.
Dans la rue, c’est bizarre d’imaginer que dans cette jolie cité une entreprise est installée. Et en fait elle se fond dans le paysage.
Quand on entre il y a une belle bambouseraie, plantée depuis mai ils sont déjà d’un mètre environ. Ils aident à filtrer l’eau et à la rendre propre à la rivière. On a eu besoin des explications claires et complètes d’Elodie pour comprendre comment ça marche, on a pas l’habitude nous.
Une entreprise familiale. Après deux cafés, on se met en route, des interviews sont déjà calées, et il faut essayer de rencontrer les travailleurs du matin. L’entreprise fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7. Ils pratiquent donc les trois 8. Il nous faut donc essayer de rencontrer tous ceux du matin avant 13h que la relève arrive. Avec Camille on entame les portraits chinois. Si Pochéco était un prénom ? un film ? une chanson ?
On rencontre Daniel qui est dans l’entreprise depuis 33 ans depuis avant que Pochéco soit Pochéco, on lui demande s’il souhaite être interviewé,
Non non je ne saurais pas quoi dire !
Mais vous avez connu tous les changements de l’entreprise, vous pourriez nous raconter !
Daniel connait tout le monde, et on arrête pas de le croiser. Pour le prénom il me dit : Manu
Je dis pourquoi Manu ? Bin Emmanuel le directeur , il faut dire qu’il le connait depuis qu’il est tout jeune, puisque l’entreprise avant d’appartenir à Emmanuel Druon, était à son père.

Je recroise le sauveur de ce matin (celui qui sait la route…) j’en profite pour lui poser la question, si Pocheco était une chanson ? La lettre à Elise me dit – il. Je dois avoir l’air de ne pas comprendre, car il ajoute, la lettre … à Pochéco on fait des enveloppes … ah oui.

En passant par Pocheco

Plongés au cœur du développement durable, accueillis par Elodie qui nous conte l’histoire de Pocheco, autour d’une table ronde, aux côtés des plantes caoutchouc nourrit au lait et des géraniums rouges bordant les bords de fenêtres, on voit passer d’énormes camions aussitôt délestés de leur chargement du côté de l’entrepôt.
Donc Elodie nous raconte l’histoire de la naissance de Pocheco qui, entre autres, débitent 2 milliards d’enveloppes par an. Ces fameuses enveloppes scrupuleusement étudiées sur la qualité, qui nous envoient les factures et quelques fois aussi de bonnes nouvelles !
Et Tao notre interlocuteur privilégié, qui va nous guider dans les ateliers et nous raconter son projet « écolonomie » de écologie / économie.
Et puis Julie du CERDD qui va nous accompagner pour les interviews et autres actions.
Bref que fait la Cie chez Pocheco ? Un terrain particulier : une entreprise particulière tant sur son fonctionnement que sur ses objectifs. Et bien sûr des salariés, une centaine.
Nous croiserons sans doute la majorité des salariés, nous en interviewerons une dizaine, et les actions temps de pause… Godot, portraits chinois et portraits citations.
Agir comme d’habitude sauf que c’est un peu particulier, presque idyllique. « Poseurs » de questions on se demande si tout ça c’est possible, si des fois y’aurait pas une faille dans le système. ? On est bien chez Pocheco, on défend des valeurs nobles, un rapport juste employés / directeur, une répartition équitable des richesses. On cherche la faille, pas sûr qu’on la trouve, après tout ce fonctionnement là est possible.
La preuve… !

Cerd, suite

Ce matin, on s’est rendu à toute vitesse à l’usine Pocheco à Forest sur Marque. Pas le temps d’écrire quoique ce soit avant de partir. Mais dès demain on va se rattraper. Il y a tant à dire sur cet endroit. C’est le Cerd qui nous a amenés là bas. Suite aux Porteurs de Paroles pendant les journées du patrimoine. Et la Brique.