Lycée Béhal / Lens

Aujourd’hui, c’est sélection et puis lecture des textes. Il faut photocopier les textes, ça fait un sacré paquet de photocopies. Sabine, au service repro, et Gisèle, qui est en formation, font ça en deux deux, et avec le sourire. Elle racontent, pendant que ça passe dans la machine, qu’elles auraient bien voulu voir le spectacle mais que l’atelier repro tourne tout le temps, ce qui fait qu’elle ne peuvent pas se permettre de partir une demie-heure. Et c’est vrai que pendant ce temps là, il y a déjà pas mal d’allées et venues. On donne l’adresse du blog, et Sabine se réjouit. Elle dit : on ira voir, comme ça on aura pas l’impression d’avoir tout raté…

Mercredi. Jour de répétition. On finalise les montages et on répète. Tout le groupe des lecteurs est réuni à l’espace Ouest et pratique avec Didier. On doit régler un petit problème de hauteur de plateau. La scène est constituée de plateaux que les services de la mairie de Lens sont venus installer avant hier. Le plafond n’est pas très haut et tous les spectateurs sont situés au même niveau. La scène n’est pas assez haute. Du coup se pose un problème de perspective. Pour tout dire de vision du spectacle. On connaît bien ce problème. A la fabrique théâtrale de Culture Commune, ils ont acheté un gradin récemment parce qu’on avait le même problème quand on y faisait des présentations. Si on n’a pas de scène, au delà de trois rangées de chaises on ne voit plus ce qui se passe au sol, en bord de scène. Et parfois au delà… Mais les techniciens magiciens trouvent toujours des solutions.

Des heures de montage pour les deux jours passés à courir d’un cours à l’autre dans les couloirs du lycée Béhal. On s’affaire autour des ordinateurs pour mettre au point le film qu’on va montrer jeudi de 10h à 17h. Toutes les heures. Sauf à 13h. A l’espace Ouest du lycée. Il nous reste une heure d’intervention. On va tenter un exercice nouveau qu’on appelle les rêves dansants. D’après le film de Pina Bausch…

Au CDI, tout à l’heure, en allant de table en table pour distribuer des tracts que presque tout le monde a déjà, mais surtout pour discuter un peu, on a rencontré des élèves de BTS Technico-commercial. C’est surtout du commerce, mais dans un domaine particulier. Plutôt du commerce dans le bâtiment. Vendre tout ce qui touche au bâtiment, depuis la cuisine jusqu’aux fenêtres, et tout.
Il y a beaucoup d’heures de cours en BTS. Peut-être pas le temps de venir au spectacle.
Au CDI, il y a deux jeunes filles qui préparent un exposé et avec qui on discute un petit moment. C’est un exposé sur quelqu’un qui a fait des trucs précis mais on y comprend rien parce que c’est un truc spécialisé. Elles sont en ST2S. Elles disent que ce qu’on entend de négatif sur le quartier de la Grande Résidence, c’est des a-priori. Elles racontent que le lycée est vraiment bien, que les profs sont super, mais que s’il y a un truc négatif, c’est certains élèves qui cassent la bonne ambiance. En regardant l’exposé d’une des deux filles, wahou, on voit la plus parfaite écriture scripte qu’on aie jamais vue, belle et régulière, simple. Wahou. On dit en riant que les profs doivent bien aimer ça.

Guy fait la conduite, le déroulé, la liste qui définit l’ordre du spectacle. Il demande à Jérémie ce qu’il a comme images, à Martine ce qu’elle a comme séquences, le temps de chaque séquence, les questions, les prénoms, Godot et Antigone.
Déjà le déroulé parce qu’il faut faire les montages, et puis imprimer les textes, ça doit être prêt pour demain. Demain, on répète. Les lectures avec le groupe des volontaires, et il y aura même une chanteuse du lycée, Solène, qui chantera sur la danse de Hervé. C’est déjà trop long, dit Guy, il faudra raccourcir un peu. On va jouer le spectacle toutes les heures alors il faut pas que ça soit trop long. Le temps que les élèves s’installent dans la salle, voient le film et puis repartent, pas plus d’une heure, et puis il faut que les lecteurs respirent un peu. Ça va être une sacrée journée.