Il y a Estelle, Laurena, Maggie et Flora

Il y a des fleurs en métal, magnifiques. Il y a les murs abîmés. Il y a la cafétéria, avec la carte de cantine. Il y a le forfait cantine. Il y a la cafétéria, petits pains, cafés et tout. il y a les messieurs gentil à l’accueil du Lycée.
Il n’y a que trois toilettes, il n’y a que les toilettes de la cantine qui sont propres. Les poubelles qui débordent.
Il y a qu’on ne sais pas ce qu’ils y font mais alors.
Il y a plein de posters écolos dans le CDI et plein de laine de verre dans le toit des ateliers. Il y a une belle salle de projection, regarder des reportages , des documentaires.
Il y a le gymnase qui a été refait, juste le sol. Il y a encore le toit moussu. Il y a le troisième étage qui s’effondre, et des portes condamnées, étage qui s’effondre. Il y a le bâtiment scientifique, le seul qui est propre. Il y avait un trou dans le mur, des mains qui y passaient.
Il y a plus de chaleur dans les préfa.
C’est bête, c’est un bon lycée, mais les bâtiments suivent pas. Il y a beaucoup de rumeurs mais en fait non. Il y a plein de bonnes sorties. Palais des découvertes, à paris. Et puis des spectacles, hip hop, et contemporain. Des expositions. Des musiciens. Des belles choses.
Et les profs, franchement, plutôt sympas. C’est un peu les élèves qui cherchent. Les profs sont biens. A part une. Le diable.
Il y a un terrain qui est beau, qui est en plein milieu, et qui ne sert à rien. Il y a l’interdiction d’y aller.
Il y a un super, dit Maggie.

Jean-Pierre, Emmanuel, Culture Commune

Jean-Pierre est technicien à Culture Commune et participe à cet instantané, il branche les micros, lance les lumières, fait les réglages, et tout. Comme il a participé aux instantanés qu’on a fait les années précédentes. Sauf celui de Saint Nazaire, où il y avait Axel avec qui, aussi, on avait bien aimé travailler.
Aujourd’hui, l’équipe de Culture est passée nous voir, voir le spectacle, ça fait bien plaisir. Et Emmanuel est là depuis le début et suit chaque étape de l’instantané.

à l'espace ouest

Aujourd’hui on diffuse le film toutes les heures sauf à 13h au lycée Béhal à l’espace Ouest. Hier on a répété toute la journée. On a bien préparé cette journée particulière. On espère que tout le monde se retrouvera dans ce qu’on a fait. Mais comme on le dit toujours ce qui est important c’est le tout: tout ce qu’on a fait avec le lycée depuis lundi et puis toute la préparation aussi. Tous ces échanges entre les uns et les autres. La compagnie, le cirque, le théâtre, la danse, la vidéo, les artistes et les lycéens, les étudiants, les professeurs, tous les gens qui travaillent au lycée avec qui on aura partagé ces quelques jours de co-création. D’invention. Tout est permis. On a refait le monde à Behal en quelques jours. L’imagination est au pouvoir. A Béhal. Au lycée.

Hallelujah

Dans la salle juste à côté des lecteurs, Solène et Hervé répètent la séquence de danse et chant qui ouvrira le spectacle.
Solène chante Hallelujah, cette chanson qu’interprétait Jeff Buckley et qui était dans les Sublimes, le spectacle que la compagnie avait créé en 2003 et beaucoup tourné.

dix huit

Didier et dix huit lecteurs se sont retrouvés ce matin pour commencer les répétitions. Premières lectures. Découverte des textes. Textes issus du blog et d’ailleurs. Textes qui ponctuent nos instantanés de partout et journal de bord d’ici.
Il faudra faire un roulement entre les lecteurs, parce que le spectacle joue toutes les heures et que ce serait épuisant si c’était toujours les mêmes. Donc on tourne. Il y a le groupe 1 et le groupe 2.