Aller trop loin

Aujourd’hui reprise de la danse collective. Pas de préambule avec Angélica .Tout de suite dans le vif du sujet .Démarrer par le corps. Bien sur compter : et un, et deux, et trois, et quatre, et cinq,et six ,et sept , et huit mais aussi garder une nature brutale ,bestiale . Ne pas travailler autour d’un processus intellectuel rester nature et en même temps se laisser travailler par le texte ,par la douleur, la provocation .On a commencé à le faire en demandant a chacun des interprètes de commenter un morceau du texte en relation avec sa vie personnelle .Ne pas séparer l’art de la vie . Et aujourd’hui on a déjà tous changé, les corps sont déjà plus nerveux ,plus fébriles ,plus affutés .
« Parler de l’homme c’est mettre les mains dans le cambouis, c’est presque se corrompre soi-même pour aller plus loin et toujours plus loin » A. Lidell en interview.
Jusqu’où aller ? Peut-être commencer par aller trop loin.

c’est parti (2) !

Première journée de répétition. Comme lorsqu’on répète pour un spectacle de plateau avec des acrobates, des danseurs et des comédiens, on consacre toute la matinée au travail physique, d’échauffement et de danse. On a démarré à 9h30 pour terminer aux alentours de 18 heures. Cet après midi, on a repris les improvisations, autour du texte d’Angélica Liddel, La Maison de La Force. On a continué sur l’idée d’aller « jusqu’au bout de sa force » et puis on a pris chacun une partie du texte, on a fait le lien avec sa  propre vie personnelle ou ses engagements politiques ou humains. En laissant place au délire et à la poésie.