Petit à petit, l’oiseau

Il y a ceux qui sont nés à Mardyck et il y a ceux que la vie a amené là. Il y a Nicole qui était prête à suivre son époux au bout du monde et qui s’est retrouvée dans un début de commencement de menuiserie, dans un ancien corps de ferme, à 20 ans, prête à tout sans pour autant maîtriser ce tout, « comme un oiseau sur une branche ». Depuis, l’attachement au village se resserrant chaque jour qui passe, elle s’y est enracinée pour de bon. Il y a aussi Thierry qui a immédiatement acheté une maison qui se libérait, pour habiter le monde de sa belle Béatrice et pouvoir la séduire, et la marier. Il y a Ludivine qui a marié Fabrice (dans la famille Pynthe j’ai nommé le cousin) dont l’anniversaire se fêtait en surprise samedi à notre arrivée. Même que Ségolène, la soeur de Ludivine, s’est depuis lors installée sur Mardyck. Même que Evelyne, la mère, depuis trois ans déjà, s’est également laissée tentée, à la fois par le calme du village et par la perspective de vivre près de ses filles et petits enfants. Même que le frère qui n’est pas encore à Mardyck, commence à y réfléchir ferme. Il y a ceux qui ne font que passer mais qui chaque jour s’arrête ici. Tel Gilbert qu’on retrouve régulièrement au pub, accompagné du souvenir de sa femme qui adorait Anita. Des histoires d’amour, de famille et d’amitié. Des liens qui tissent et retissent une maille invisible, à la fois fragile et plus solide que tout.

Une réflexion sur « Petit à petit, l’oiseau »

  1. Moi aussi je suis de la famille et je me suis installée à Mardyck…
    Nous sommes l’exemple du jour, mais à Mardyck, il y a plusieurs familles où l’on peut voir les parents et les enfants/cousins/neveux à quelques maisons les uns de autres…

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