Ce matin, c’est Jean-Luc qui nous a conduit à Mardyck. Jean-Luc travaille pour le bateau feu, la scène nationale de Dunkerque. Hervé et Marie lui disent qu’ils viennent de banlieue parisienne, voilà un endroit où il n’irait pour rien au monde dit-il. Il aime sa ville et ça se sent: « On est à côté de tout, la Hollande, la Belgique, l’Angleterre, Lille, Paris…et puis c’est une ville à taille humaine, je peux aller travailler à vélo. » Jean-Luc est chauffeur…Il travaille dans la culture depuis vingt ans, mais avant ça il était pompier sur les chantiers navals de Dunkerque, il contrôlait la sécurité. Il s’anime en nous racontant les chantiers: « On était à la pointe, on construisait des méthaniers, des minéraliers, des pétroliers…quasiment 8000 personnes travaillaient là en comptant les intérimaires, tous les corps de métiers étaient représentés, mais la décision de fermer à été prise sous Giscard, et ça a été un grand choc. »Jean-Luc s’est alors reconverti, a passé son bac à 35 ans, il est heureux de pouvoir rencontrer beaucoup de gens à travers son métier. Il nous dépose à Mardyck et on est heureux nous aussi d’avoir pu le rencontrer.