Institut Confucius de l’université d’Artois

L’Institut Confucius de l’Artois situé sur le site de l’ université de l’Artois a été fondé en 2008. Il est le fruit de seize années de collaboration entre l’université de Nankin et l’université d’Artois. Ici la mission principale de l’Institut est la formation des professeurs de chinois et d’établir un dialogue transculturel. Confucius représente un accord historique, où les différences se rencontrent. Tous ceux qui désirent participer à cette aventure sont les bienvenus. Il existe quinze Instituts Confucius en France. Certains sont intégrés à des université, d’autres sont des associations, et d’autres sont situés dans les centres culturels chinois. Mme Siyan Jin, directrice de l’Institut Confucius de l’université d’Artois nous explique que la région Nord de Pas-de- Calais et l’Artois en particulier sont très ouverts sur le monde. De nombreuses actions culturelles sont organisée entre Nankin et l’Artois : musique, danse, séminaire Artois-Nankin (qui a lieu chaque année depuis quatre ans) … Un accord d’association a été signé entre le bassin minier et la région du Nankin qui favorise les échanges entre les jeunes écoliers du bassin minier et de la région de Nankin. Il est prévu la construction d’un jardin chinois à Arras. Ce serait le premier en France. Financé par la ville d’Arras, la région du Nord Pas-de-Calais et la communauté d’agglo de l’arrageois.

Le jardin chinois est un lieu de correspondance entre le naturel et le surnaturel. Le mot religieux en terme chinois ne signifie pas la même chose. Pour Mme Siyan Jin, la religion prend tout son sens dans la transmission, dans ce que les ancêtres transmettent aux nouvelles générations. Dans la transmission et dans l’éducation.

La langue chinoise attire les étudiants pour des raisons commerciales mais aussi parce que l’humanité entre dans une ère nouvelle: le progrès ne suffit pas à rendre les gens heureux. L’être humain ne peut pas se couper de la nature et les connaissances orientales sont basées sur la nature…

Mme Siyan Jin nous dit que l’écriture chinoise n’est pas difficile si on comprend son âme. Chaque caractère est un registre de la pensée de nos ancêtres. Cela nous ouvre un vaste chantier historique. A chaque caractère on peut serrer la main d’un homme d’ il y a six mille ans.

Mme Siyan Jin a appris le français à l’université de Pékin, après la révolution culturelle. Elle a finalisé son doctorat à l’université de la Sorbonne, à Paris. Quand on lui demande de nous dire une citation comme on le fait à chaque fin d’interview, on n’a pas le temps de lui tendre nos feuilles de citations pour qu’elle fasse un choix. Déjà elle nous dit Montaigne. Un ami de chaque matin. C’est Montaigne qui résume le mieux la pensée chinoise. Tous les matins, je lui serre la main.

Nous avons terminé notre entrevue en discutant avec les bénévoles de l’Institut.

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