Mousson

On de retour ce matin quartier des Indes, c’est la mousson, il pleut à verse sans discontinuer. On prend un café avec Jeanine, Martine a pratiquement terminé le montage des interviews, on visionne tous ensemble des extraits, on se questionne sur quelques plans. Didier et Hervé se disputent dans une des salles de lecture de la bib de rue, ça parle de Vaucluse et d’un nommé Bonelli: tout va bien c’est un « Godot. » Ce matin, cité des Indes, on se demande d’où vient le nom de ce quartier. On demande à Jeanine, elle est là depuis la construction, elle ne sait pas, elle nous dit que ça vient sûrement de la rue des Indes à Argenteuil et que ça aurait peut-être quelque chose à voir avec la route de la soie…On aime bien cette hypothèse mais en allant regarder sur le site du logement francilien, on découvre une autre explication: la mention »les Indes » figure déjà sur une carte de la paroisse de Sartrouville de 1789, puis sur la carte du cadastre napoléonien de 1820. L’hypothèse du bailleur est la suivante: Au XVIIème siècle, la « compagnie des Indes Orientales » connut un essor considérable. On peut imaginer que des récits de ce pays lointain soient parvenus jusqu’aux maisons blotties au pied de l’église Saint-Martin. Les Indes semblaient très lointaines aux vignerons de Sartrouville, et,  lorsqu’ils partaient  prendre soin de leurs vignes sur le plateau éloigné du village, à la limite d’Argenteuil, peut-être s’exclamaient-ils: « J’m’en vais aux Indes! »

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