différences

En réunion on a fait le tour des producteur(e)s éventuel(le)s des Briques. On devrait y arriver. A priori. Qu’est ce qu’on aura passé comme temps dans notre petite vie à essayer de trouver de l’argent pour boucler les budgets ! Bien sûr, ça ne se passe pas si mal ! Mais on n’est jamais sûr à cent pour cent de ce qu’on pourra faire ou pas la saison prochaine ! On s’est dit qu’il fallait qu’on trouve beaucoup de pré-achats avec des apports ou sans apport en production pour  permettre au spectacle d’ exister, d’être joué. Les spectacles coûtent chers et à moins d’être des gens très connus ou à la tête d’une institution, il est impossible de vendre un spectacle avec plus de dix personnes sur scène. Si on veut faire les Briques et assurer au spectacle un minimum de pérennité, il faut qu’on assure les pré-achats. On a l’impression de travailler de manière très différente selon qu’on parle des Veillées ou des spectacles normaux. On n’a pas affaire aux mêmes modes de productions. Les dynamiques sont différentes. Les énergies sont différentes. Pour Les Veillées, le fonctionnement est collectif. Le fonctionnement d’un spectacle normal relève de méthodes plus dictatoriales. Les publics sont différents. Pour les Veillées on rencontre vraiment les gens. Pour les autres spectacles on les entrevoit.  Les publics sont différents. Il y a une vraie mixité sociale dans les publics qui viennent voir les Veillées. Les Veillées c’est positif et ça met en valeur les gens. Les autres spectacles sont tragiques. A part les Atomics.

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