les chutes du Reichenbach

Y a rien qui peut nous arriver de mieux que les Veillées. Il aurait fallu venir à Rouen, Hénin Beaumont, St Nazaire, Tremblay, Torcy, Dunkerque, Cavaillon, Loos en Gohelle, San Paulo, Hazebrouck … pour voir ce que je veux dire. Rien. Maintenant faut combler l’avenir. Continuer d’imaginer des projets. Mais on a fait ce qu’on devait faire. Difficile et aucune raison de passer à autre chose. En termes artistiques, je veux dire. Enfin artistique, social, scientifique… Ce serait revenir en arrière. Mais comme dirait Althüsser, l’avenir dure longtemps. Avec Maggie, on se disait dans la voiture en allant à Dunkerque peut être que dans cinquante ou cent ans, des gens diront, on a retrouvé des traces de ce qu’un collectif, installé à Loos en Gohelle (HVDZ) faisait dans les années deux mille. Avec les habitants. Des oeuvres d’art basées sur la rencontre de personnes à personnes. Qu’on pourrait qualifier de participatives ou de délibératives… On a retrouvé, au fond de données numériques enfouies dans la nuit du siècle, un blog. L’hypomnémata des Veillées. Rétention tertiaire d’une initiative singulière, qui grâce à l’association AutresPArts s’est diffusée sur et au delà du territoire. Sous d’autres formes. Comme les pavots des terrils font le lit des forêts qui vont les recouvrir et les bercer chaudement.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.