dans « Culture et développement durable » de Jean Michel Lucas

… Dans le projet culturel de dignité, chaque personne apporte sa part d’humanité aux autres, chaque personne est considérée comme offreur de culture, comme ressource pour le développement du projet culturel. Avec l’éthique de la dignité, le projet ne peut être qu’un projet où se sont négociées des valeurs partagées par toutes les personnes engagées sur le projet. C’est un projet de relations de personnes à personnes. Avec l’accord des valeurs partagées, l’habitant n’est plus seulement un participant aux actions, il est devenu une personne partie prenante des standards de la vie digne en commun … Si l’on suit cette voie, le bon projet se dessine comme un projet qui n’est pas participatif mais délibératif sur ces valeurs du vivre ensemble. Il est un projet de « relations » c’est à dire un projet  » d’interactions réelles qui incluent des obligations envers autrui « … Avec la légitimité universelle de l’enjeu de dignité, il s’agit ainsi de gérer ces interactions multiples entre toutes les offres culturelles de toutes les personnes qui se côtoient dans l’espace public, pour plus d’humanité, plus de reconnaissance réciproque, plus de respect pour soi et plus de respect pour les autres …

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