Hier Caucourt, aujourd’hui Hermin. Nous continuons à sonner aux cloches des portes des villages d’ici.
Hier, à Caucourt nous avons échangé longuement avec deux anciens, le sourire aux lèvres et les histoires à partager. Ils racontent qu’ils sont entourés de sources et qu’avant ils ramassaient le cresson pour s’en faire des belles salades. La dame a un bouquet de feuilles de céleri à la main pour aromatiser une soupe de courgettes. Les courgettes poussent bien.
Pendant les portraits chinois, nous demandons aux Caucourtois de rebaptiser leur village, souvent ils nous renvoient vers les plus anciens. Ça me rappelle le premier jour quand à deux reprises, des Herminois de première génération nous disent qu’ils ne sont pas du village ou seulement depuis 30 ans. J’aimerais tellement que ces nouveaux de trente ans nous racontent. Je me rappelle la fierté ce matin d’une dame née à Hermin, dont les parents sont d’Hermin, les grands-parents sont d’Hermin et les arrières grands-parents et qui sait peut-être bien aussi les arrières arrières grands-parents.