Il fait très cau

Le soleil brille dans les pare-brises des rurbains qui s’acheminent, traversant l’ancien pays des mines, vers le boulot
Le soleil tape sur les chaumes, sur les tracteurs qui transportent jsuqu’aux granges immenses de blancs ballots
Le soleil baigne les garages, les statuettes de plâtre et les gazons que rien n’ombrage
Le soleil brille sur les marmots qui boivent l’ombre sous le préau, sur les ados et leurs vélos, sur les scooters des jeunes hommes, sur la dame de service qui prend sa pause
Le soleil entre dans les maisons des vieilles dames qui vivent seules, embête grand père qui se repose, il fait transpirer les cyclos, inonde pâtures et silos, il fait pâlir le vert des bois, le ciel est bleu ici, des fois.
Le soleil cogne la benne à verre, verte, la pompe à eau, rouge, la benne à dons, blanche
et les Scénic, grises
Les bacs à fleurs, longs
l’échafaudage de l’église, haut
la toile grise du chapiteau
les haies taillées, le grand noyer, beau
la placette vide
et le blanc ballon de Léo

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