Ce matin se préparait la saison de la chasse, les jours à faisan et à lièvre et les quotas pour chacun, les chasseurs nous ont parlé de leurs souvenirs d’enfance, des premières sorties avec leur père, enfants traqueux courant à travers champs, fiers de porter la musette. « Aujourd’hui, in s’muche » dit discrètement l’un d’eux avec un soupçon d’ironie. Les buses se multiplient et les renards aussi. Eux empêchent les lapins de dévorer les semis et essaient de défendre une chasse communale accessible à tous.