Voyette aux baudets

Pour aller manger, il faut emprunter la voyette, à droite, après le magasin de fleurs. La voyette est étroite bien sûr, étroite et coquette. Au fond de la voyette, il y a un petit jardin fraîchement planté, un vieux mur tagué -« Au revoir président! »- un vaste champs, et des baudets! Ils sont là! Les baudets! On les a dénichés!  Près du hangar métallique vert! On se demande maintenant: mais qui est le propriétaire? Au fond de la voyette, dans le virage, il y a des coquelicots sauvages, des coqs, de l’herbe et une porte de garage. Le paysage est doux, comme l’air. Au fond de la voyette aux baudets, une dame promène son chien et m’indique le chemin. Restaurant scolaire: on a mangé beaucoup d’haricots verts! Au retour, Hervé nous parle de Baldwin et d’un de ses livres, « Harlem Quartet ». Dans la voyette, on apprend que Baldwin est un auteur qui s’est battu pour la reconnaissance des droits civiques et a réfléchi sur la condition de la communauté noire aux Etats-Unis. On arrive au bout de la voyette. Retour au QG. Un carré de chocolat, quelques mots. Et déjà l’envie de ressortir dans la rue illico.

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