la main de l'oubli

Quand on a fait « j’m’excuse » avec Kader Baraka, en 2000, c’était l’été. On se donnait rendez vous dans un café sur une petite place à Liévin (derrière la place Gambetta). Un jour Philippe L. est passé. Il était à l’ Onda (office national de diffusion artistique) depuis un peu plus d’un an. Après avoir travaillé cinq ou six ans au Ballatum Théâtre et deux ans ou trois ans au Théâtre de Caen. Il était revenu dans le nord pour rendre visite à ses parents. On était en août et il avait quelques jours de congé. On s’est vu ces jours là à deux ou trois reprises. On prenait un verre à trois et puis il nous laissait. Et on reprenait le travail avec Kader sur « j’m’excuse ». Il n’avait qu’une seule envie, rentrer au plus vite à Paris. Il ne supportait plus cette région. Et Liévin en particulier. Il vivait à Paris depuis qu’il était à l’Onda. On était très proche avec Kader et Philippe. Nous avions participé à la fabuleuse histoire du Ballatum Théâtre à Liévin. Kader est mort en 2003 et je n’ai revu Philippe qu’à de très rares occasions.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.