on n'est pas sorti de l'auberge

On continue à briquer. C’est le nettoyage de printemps… On a briqué une grande partie de l’après midi. On a parlé de briques, de briqueteries et de briquettes. Et de biquettes (d’où l’idée d’aller acheter une chèvre sur roulette (une peluche) et lui peindre un pelage de briques, qu’on appellerait briquette). Imaginons une usine à briquettes.  Imaginons des biquettes sur roulettes peintes de rectangles rouges qu’on verrait sortir de l’usine. Prêtes à l’emploi. Et puis on a exposé des briques seules sur des sols sales. Et on a explosé des briques de colère. Rouge. Comme la brique et la colère. Et on a recréé un casse briques  en vidéo avec des vraies briques. On a pensé à une expo du type Boltanski. Présenter dans une vitrine une série d’objets ayant apartenus à une brique. Mes lunettes, mes chaussures, ma ceinture…, et mon sac d’où on pourrait extraire une brique et tout le reste dont je pourrais faire l’inventaire (Surtout les médicaments. Dans les mines on avait la médecine et les médicaments gratuits). Puis remplir mon sac lourdement d’une tonne de briques et sauter sur place ou faire maintes fois le tour du plateau en courant. Le sac sur le dos. A l’image du travail d’Angelica Liddel. A corps perdu. A brique perdue. Et prendre l’empreinte des briques sur des linges blancs. Après les avoir plongées dans du faux sang de cinéma….

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.