Mulhouse. On a fait un filage et on se prépare pour le spectacle de ce soir. C’est complet.
A chaque fois qu’on fait un filage on entend ou ré-entend, on relit, on écoute de nouveau des passages des vidéos. Et à chaque fois, selon les moments de nos vies, selon notre capacité d’écoute ou notre sensibilité, on entend à nouveau, on ressent différemment. Le cœur qui se serre ou qui sourit en écoutant Bertha, par exemple. Ou bien une phrase qui prend soudain tout son sens. Par le mauvais sort, ne pas se laisser abattre, vive l’art pirate, dit Albert Poignard, le poète rencontré à Bourges. Ou bien l’intelligence, et la beauté, de Véridiane, et tout.