L’émotion, c’est l’émeute du cœur !
Je joue pour dresser une barrière entre le malheur et moi.
La douleur est injuste et toutes les raisons qui ne la flattent point aiguisent ses soupçons…
Il faut mener tous les jours campagne contre soi même.
Le bonheur est le simple accord d’une femme ou d’un homme avec la vie qu’il mène.
Un seul remède si on peut en user : aimer plus qu’on ne souffre.
On ne peut aimer parfaitement que ce qu’on a perdu pour toujours.
Tout est bruit pour celui qui a peur.
Je veux parler de ces rares instants où l’on est heureux de partout.
Rien ne fonctionne correctement en lui, sauf la peur.
Le malheur est un prétexte permanent à l’autojustification.
Le bonheur n’a jamais été le lot de ceux qui s’acharnent.
Et pour finir :
Il y a en nous ce désir puissant de concilier le mot de Marx, « changer le monde » et celui de Rimbaud « changer la vie ».
Eh bien, je voudrais rajouter une phrase de Gramsci que nous avons utilisée avec mon compagnon pour notre carte de voeux 2012 :
La crise, c’est quand le vieux se meurt et que la jeune hésite à naître.
Bonne année à toute la compagnie et toutes mes pensées pour la première des Atomics !