vive la sociale

On continue. On n’arrête pas en si bon chemin nos pérégrinations. Lallaing-Flines les Râches, Flines les Râches-Lallaing. On a filmé entre les deux villes. On a dansé sur un petit chemin pavé. Sous la pluie fine et froide. Un temps idéal pour un film de Maurice Pialat sur Bernanos. Avec Gérad Depardieu dans le rôle de l’abbé Denissan. Ou Mordillat, Vive la sociale! Un chemin pavé comme ceux qu’empruntent les cyclistes du Paris Roubaix. Un trait d’union entre Lallaing et Flines. Les journalistes de France Trois nous ont trouvé un peu fous. C’est Nietszche qui se jette au cou d’un cheval au galop. Nietzsche, ce seraient les Veilleurs et le cheval au galop ce serait M. Labbe qui nous parle avec une infinie beauté de sa vie à Flines les Râches et de ses pigeons. Ou les trois générations de la famille Dujardin parmi ses chevaux, ses moutons, ses fleurs  et ses gaufres. Ou le directeur de l’école Dunant, ou les femmes de service de l’école Dunant, ou Nicole, ou la bibliothécaire de Flines ou Françoise Verez … Un chemin où on pourrait s’attendre à croiser le père d’Yves Simon dont il parle avec une éternelle tendresse dans un petit livre, un homme ordinaire. Une vie de cheminot tourné vers les autres. Un livre écrit comme une lettre d’amour.

0 réflexion au sujet de « vive la sociale »

  1. Mon épouse et moi même avons passé un très agréable moment ce vendredi soir 27 janvier à la salle des fêtes de Flines.
    Etant native de Lallaing, mon épouse a retrouvé avec plaisir l’ambiance conviviale et accueillante des cités minières: une pensée particulière et touchante pour cet ancien mineur de 78 ans qui devait prochainement quitter le logement qu’il habitait depuis près de 50 ans, sans savoir où il allait se retrouver lui et sa femme, le couple restant néanmoins optimiste.
    Bien aussi pour la séquence du marché sous la pluie: habituel lieu de rencontre du lundi matin entre lallinois flinois et autres.
    Quant à Flines, je regrette qu’on ait vu et entendu principalement des « personnalités » de la commune. Il manquait des rencontres avec des gens plus « ordinaires » entrevus inopinément: client de bistrot, quidam rencontré dans la rue, jeune vu au hasard de vos pérégrinations.
    J’ai noté aussi que vous avez mis en scène, dans les 2 villages, plus d’anciens que de personnes jeunes.
    Dans l’ensemble excellente prestation des danseurs et des « diseurs », le tout accompagné d’une bonne musique.
    Encore bravo pour cette soirée mémorable.

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