on se prépare un dimanche de labeur

Il y a fort à faire encore pour demain matin. On démarre demain à 9h30. Les autres jours on démarrera à dix heures. A cause des embouteillages sur Lille. Pour les gens qui viennent de Lille, c’est impossible de rejoindre le bassin minier à l’heure de pointe. A moins de partir aux aurores. Donc on décalera d’une demie-heure ou d’une heure dans la semaine. On a logé les gens un peu partout dans le secteur (on est plus de quinze sur les Atomics). A Aix-Noulette. A Lorgies. A Loos-en-Gohelle. A Lille. Il faut revoir les textes pour demain. On va tout faire à l’oreillette. On a acheté deux earphones supplémentaires. Le tapis blanc est installé dans la nef de la Fabrique. Ça rend pas mal. Et l’écran blanc du fond. On n’a pas mis de feuilles mortes encore (comme dans le spectacle “On s’aimait trop pour se voir tous les jours” qu’on a créé au temps du Ballatum). On va penser un autre agencement des anecdotes de Veillées qu’on racontait les uns et les autres. On va les mélanger avec les textes de la scène du prompteur (qui cite aussi des petits histoires récoltées au gré de nos veillées). Mais il faudra réinventer un scène uniquement dansée pour remplacer la séquence du prompteur