jongler avec le frais

Lundi matin. On se retrouve au QG du méridien. On se dit qu’on pourrait faire ce qu’on avait fait à Nantes, à Hazebrouck, à Cavaillon, à Lomme, préparer un petit film et le projeter dans des endroits. On se disait par exemple au lycée Angellier, au lycée horticole, au collège G.Malo, aux Beaux Arts et tout. Une sorte d’échantillon de Veillée, comme une bande annonce, un peu de Godot, des pas-de-couloir ou des pas-de-porte, des portraits de classes, des citations, des images de danse.
On va aussi continuer le porte à porte pour la récolte des objets, dans les rues de Malo. Et puis à Leffrinckoucke. Et passer dans les commerces, donner des tracts et des affiches. Continuer à parler avec les gens, raconter ce qu’on fait, écouter ce qu’ils racontent sur vivre ici, sur la culture et l’art, sur le travail, sur la vie. Et aussi faire les montages, le déroulé, les détourages et derushages. Être en même temps dans le vécu que dans sa mise en forme. Jouer avec l’urgence et jongler avec le frais. Retransmettre ce qu’on nous a transmis, avec un filtre, c’est vrai, mais avec le plus de spontanéité possible. Être à la fois dedans et avoir un pas de recul. Être dedans avec les gens, dans la vie d’ici, et faire en même temps un petit pas de côté.

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