On est bien reçu

Hier soir, quand on a quitté la salle, notre quartier général, la salle Panckoucke la dame qui travaille pour la mairie et qui habite au dessus nous a appelés et nous a demandé si on travaillait ce week end , elle a dit c’est pour que le café soit chaud avant que vous arriviez…

Sur la route du retour on a peine démarré la voiture qu’on s’est arrêté pour manger un paquet de frites à la baraque à frites près du rond point du centre ville. Avec de la moutarde et du vinaigre et des morceaux de frites complètement grillés au fond du paquet. Un vrai régal. Comme on est un peu repéré dans le coin depuis deux ou trois jours à aller et venir dans les rues de Loos et à rentrer et sortir de la salle Panckoucke où on est installé depuis ce début de semaine, la discussion s’est très vite engagée sur l’art, le monde et tout. On était cinq ou six. Les gens sont pas très confiants pour l’avenir. A un moment donné de la discussion une dame a dit pour l’avenir, je pense que l’hypothèse la pire que nous puissions imaginer est encore optimiste mais même s’il est probable que l’humanité courre à sa perte, j’agis chaque jour pour l’unique chance peut être sur un million que l’on puisse changer le cours des choses. Elle a dit que c’est une phrase qu’elle venait de lire dans un journal dans un texte de Gabriel Cohn-Bendit.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.