Marché de Malo. Dans le vent et sous le soleil. Matthieu D. danse au milieu des arbres sur le toit des sanisettes. Matthieu R. et Joris se propulsent dans les travées du marché. Camille et Dorothée dansent au milieu des vêtements. On raconte ce qu’on fait à des dizaines de personnes. Et parfois une conversation s’engage. Avec un musicien ici, un ouvrier là ou une dame, la plus ancienne abonnée du Bateau Feu. On parle art, culture et politique. On parle de la gaieté de la vie et de sa tragédie. On refait le monde. On prend le temps de la rencontre. Revenir aux fondamentaux des Veillées. Prendre le temps, Beaucoup de temps avec les gens. Se dire qu’il ne faut rien regretter. On parle de courses cyclistes et de ballades en vélo. Des monts Cassel et du Mont Noir. Des accidents de la vie. D’une opération à cœur ouvert. D’un besoin de souffler. On parle du vent et de la télé. Du vent qu’on ne souffre plus quand le cœur ne veut plus. De musique. De mettre en musique tous ses numéros pour s’en souvenir. Parce que pour un musicien, c’est la dernière chose qu’on oublie. On traverse le kiosque à l’heure du midi. Joris, Matthieu R. et Matthieu D., Camille et Dorothée réalisent des passages dans l’aire de la caméra.