lacompagnieidéale

On se souvient des textes sur la compagnie, sur la compagnie idéale plutôt. On avait lancé ça l’année dernière à l’initiative d’Olivier. Et suite au stage avec lepave.org. On avait eu des réponses toutes intéressantes. Les uns imaginant la compagnie idéale comme étant la compagnie amateure. Les autres la décrivant comme une compagnie autogérée où les propositions artistiques seraient le fruit de réflexion collective ou alors chacun aurait à tout moment la possibilité de développer son initiative artistique soutenue par l’ensemble du groupe. Souvent revenait l’idée d’un groupe qui réfléchirait beaucoup. Un peu comme au lepave.org. On disait la compagnie idéale: – Réalise un travail artistique utile socialement. Considère l’art comme un outil de changement social. Crée ses propres outils d’évaluation de ses actions et n’accorde que peu d’importance aux critères de légitimation du monde de l’art – Réunit des membres partageant des convictions et désirant défendre ces engagements par le biais de pratiques artistiques -La compagnie idéale n’est elle pas la compagnie amateure qui n’a de compte à rendre à personne – Il y aurait un bilan / discussion après chaque action, où l’on analyserait sans juger ce qui s’est passé, et l’on chercherait ensemble à améliorer – Il serait simple de se comprendre et de dire les choses. La compagnie idéale ne serait donc pas ce faux compagnon qui parlerait sans cesse de lui, de son art voire de son génie et de l’ingratitude des financeurs à son égard mais plutôt celui qui par son écoute, son soutien et son discernement déplace notre point de vue sur ce que nous vivons. Nous aide à envisager un autre monde. Un mieux vivre -Peut être faut il aller chercher du côté de Fluxus ou du Group Matérial! – Une compagnie idéale se préoccupe de son inscription dans le social et garde la maitrise de ce qu’elle fabrique. Les œuvres qu’elle produit visent à faire réfléchir, à réfléchir – Une compagnie idéale a un fonctionnement  » normal « sans volonté d’ exemplarité -La lutte est dans le quotidien, la lutte pour un changement fondamental de société, « l’art en soi ne veut rien dire si ça n’est relié à rien ». Le dire et tout faire à notre niveau pour faire ce qu’on dit : sur le terrain, dans les conversations, dans les rapports avec les autres, dans la vigilance au quotidien.

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