fallait s'y attendre

Martine a monté les entretiens dans les centres de formation des apprentis du nord pas de calais réalisés en fin de saison dernière. En fin d’après midi, on a fait un filage (avec les moyens du bord) du spectacle sur le patrimoine. On reprend plein de matériau et d’idées puisés dans d’autres travaux menés par la compagnie. On a fini tard. Mais on n’en voyait pas le bout de ce truc. On ne voyait même pas le bout du commencement du truc ; ça devrait enfin prendre forme dans les jours à venir. Ce ne sera pas à mourir de rire. Mais fallait s’y attendre. Et puis il faut qu’on prenne garde à ne pas se retrouver à nouveau donneur de leçon. Moraliste. C’est un travers dans lequel on tombe facilement dans les dernières recherches qu’on a menées. On n’est pas au bout de nos peines. C’est toujours compliqué à régler. Mais on est lancé. Alors on ne peut pas faire machine arrière. Du moment où on l’a décidé, pris la décision, faut aller jusqu’au bout. On est arrivé vers 16h dans la salle deux. On a travaillé au bureau le reste de la journée. Sous les lumières blafardes des lampes au sodium, au milieu du bric à brac du reliquat de meubles du labo du mois d’août. Tapis de danse poussiéreux, marqué par la cendre et la vielle farine utilisées pendant le stage. Tout de suite se jeter sur le distributeur de boissons et de friandises pour se donner du courage. Sur chaque produit acheté au distributeur, il y a toujours une partie qui revient au comité d’entreprise de Culture Commune. Pour le voyage de fin d’année à Eches sur Alzette, à la Kultur Fabrik , au Louvre à Paris, au musée du moyen âge à Bruxelles…

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