jusqu'où ?

Hier, on a parlé aprés avoir regardé « l’île aux fleurs ». On a reparlé de l’ouvrier grec des chantiers de Saint Nazaire. On se demande jusqu’où on va, qu’est-ce qu’on tolère. Comment on peut accepter d’écraser, ou d’être écrasé à ce point. On se demande où est la limite de tolérance à l’oppression, cette limite qui fait qu’on n’ accepte plus. On se demande avec autant d’incompréhension comment on devient bourreau, jusqu’où on accepte d’être victime.

On parle encore de Primo Levi. On se demande comment on peut détruire toute source de rébellion. Le pire étant que la destruction est volontaire : on affame, on attriste, on sape l’assurance des individus en cassant le lien social.

A la tv, hier soir, il y avait un documentaire sur les conditions de travail, partout dans le monde: mine ukrainienne, abattoir nigérian, mine de soufre indonésienne, chantier de destruction pakistanais, aciérie chinoise, etc. La même histoire partout, au final: celle de la survie. Et tout de suite, devant ces images, on se repose la question: où est la limite de la tolérance à l’oppressin? elle est loin.

Mais au Pakistan comme en Ukraine, comme au Nigéria ou partout, ce qui permet de résister au pire, c’est d’être ensemble, la solidarité.

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